Tir le plus puissant : Arber Xhekaj au sixième rang de la LNH

Sur son site internet, la Ligue nationale de hockey a créé une nouvelle catégorie de statistiques avancées. Cette catégorie se nomme EDGE et elle permet de visualiser des statistiques avancées comme le patineur le plus rapide, la distance parcourue par un joueur durant un match, etc.

Ce qui est bien dans ce nouveau menu, c’est que les partisans peuvent voir le portrait d’un joueur en particulier. Voici celui de Cole Caufield, par exemple :

(Crédit: Edge.nhl.com)

Les données sont gratuites et facilement accessibles. Très bonne addition au site, donc.

Grâce à ses nouvelles statistiques, nous avons découvert que Juraj Slafkovsky est pas mal plus vite que l’on pensait. En tout cas, sa vitesse de pointe est supérieure à celle d’Alex Newhook, l’un des joueurs les plus rapides que j’ai vus avec l’équipe au cours des dernières années.

Pour les intéressés, c’est Rasmus Kupari, un centre des Jets, qui a engendré la vitesse de pointe la plus rapide cette saison (23,95 mph). À titre comparatif, dans la NFL, seulement un joueur (Tyreek Hill) a franchi la marque des 22 mph. Évidemment, il y a une différence entre courir et patiner.

En plus de la vitesse des joueurs, le tir le plus puissant est également une statistique qui suscite l’attention. Ce n’est pas pour rien qu’au Match des étoiles, il y a une compétition pour déterminer le tir le plus puissant de la LNH. Chez le Canadien, on y retrouve deux joueurs dans le top-10. Il s’agit d’Arber Xhekaj (6e) et Shea Weber Mike Matheson (10e).

Xhekaj a enregistré un tir à 99,76 mph. Pas beaucoup de joueurs ont réussi à enregistrer un lancer plus puissant que lui.

On connaît les talents de bagarreurs du défenseur, mais on parle un peu moins de la puissance de ses tirs. Rappelez-vous que l’an dernier, à sa saison recrue, il a marqué cinq buts, ce qui est respectable pour un défenseur qui ne joue pas de grosses minutes et qui est reconnu principalement pour son jeu physique (et non offensif).

La plupart de ses cinq buts ont été marqués grâce à de bons tirs, pas nécessairement puissants, mais précis et lourds.

La question maintenant : est-ce que le Canadien voudra commencer à le développer comme un gars qui peut lancer sur réception sur l’avantage numérique? On sait que Montréal n’a pas le jeu de puissance le plus dangereux de la LNH et peut-être qu’Alex Burrows et les autres entraîneurs devront explorer l’option de le faire jouer plus souvent à cinq contre quatre. Parce que oui, Xhekaj joue parfois sur le PP, mais il est fréquemment utilisé sur la deuxième vague…

Essayons-le sur la première unité avec Cole Caufield, Nick Suzuki et les autres joueurs talentueux. On n’a rien à perdre, après tout.

Chose certaine, j’aime mieux voir le 72 sur l’avantage numérique et utiliser son tir élite qu’au banc des punitions cinq minutes en raison d’une bagarre.

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