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Thomas Vanek a été traité comme un roi à Montréal

Thomas Vanek demeure un type particulier. Après son départ de Buffalo, il s’est promené et a piétiné plusieurs vestiaires, dont celui des Islanders, du Canadien, du Wild, des Wings, des Panthers et des Canucks. Il est question des chandails qu’il a endossés, après un séjour d’un peu plus de huit ans à Buffalo. Depuis l’amorce de sa carrière, il a joué un total de 920 rencontres, marqué 343 buts et récolté 719 points. Pas si mal pour un joueur que l’on qualifie de paresseux.

Pendant son long parcours, il a enfilé à 18 reprises le chandail bleu-blanc-rouge en saison régulière… et 17 lors du bal printanier de 2014. Il a marqué 11 buts en 35 matchs avec la Flanelle et il s’est imposé comme un rouage important de l’équipe… mais Michel Therrien n’aimait pas particulièrement sa façon « soft » de jouer. Ce qui l’a fort probablement empêché de signer une prolongation avec le Canadien, d’autant plus que les rumeurs indiquaient que le Minnesota était sa destination visée.

Malgré ce bref passage dans la métropole, Vanek est tombé en amour avec cette Sainte-Flanelle. Marc Bergevin l’a traité comme un roi, ce qui fait en sorte que son séjour là-bas figure parmi les plus beaux moments de sa carrière. Bergevin a été bon pour Vanek et sa famille, qui était toujours à Buffalo à cette époque, donc le DG a apporté son soutien. L’Autrichien a été traité avec beaucoup de classe, de la classe « royale ». Si un joueur lui parle de son séjour à Montréal, il n’a que de bons mots pour l’organisation.

Vanek n’a pas oublié le Canadien, mais le Canadien est rapidement passé à autre chose, lui. À l’époque, certaines rumeurs avançaient qu’il n’était pas moulé dans un moule fait pour Michel Therrien.

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