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SLBAM : Les équipes de la LNH devraient profiter de la ECHL

What’s up la gang. Une autre grosse semaine, les débuts de Bedard, Ovi qui fait un face à face avec Karlsson, Allen qui commence la première partie de la saison. Bref, bienvenue à la saison 2023-2024 de la ligue nationale de hockey.

Maintenant, les questions!

Il est difficile de dire exactement ce qui ne va pas avec Lafreniere à New York. Il ne faut pas oublier qu’il n’est pas dans une équipe de bas de classement et que la reconstruction ne passe pas par lui, étant un premier choix total, comme la plupart du temps.

En avant de lui, il y a quand même Panarin, Zibanejad, Trocheck, Kreider. Alors il peut être difficile d’avoir de bonnes minutes de temps de glace et de bonnes occasions. Il faudrait l’examiner davantage en pratique aussi pour voir à quel niveau il pratique et s’il profite de chaque occasion qu’on lui présente.

Son coup de patin n’est pas le meilleur, mais ça ne l’empêche pas d’être un joueur de calibre de la LNH et pouvoir y jouer pendant une dizaine d’années.

J’ai bien hâte de voir, avec Laviolette en poste, le changement chez Lafrenière, car il aura encore une fois plusieurs opportunités. Je crois que ce n’est qu’a lui de décider de saisir la chance ou pas. Car le talent, il est là.

Le gros hic pour Slafkovsky est que oui, il a performé sur la scène internationale. Il jouait contre des hommes, mais sans rien vouloir enlever à tous ceux qui ont par exemple participé aux Jeux olympiques, il n’y avait aucun joueur actuel de la LNH qui était présent. Le calibre devient donc légèrement différent.

Par contre, il y avait quand même plusieurs anciens et il a été capable de faire sa place facilement.

Il y aura toujours le débat, par exemple, à savoir quels sont les meilleures ligues de hockey au monde et je prends par exemple le fait que la LAH n’est pas dans le top 2 et pour plusieurs, même pas dans le top 5.

Je suis un peu du même avis sauf que la réalité est que le jeu de la LAH est ce qui ressemble le plus à la LNH. Alors indirectement, tu n’as pas le choix de passer par là pour bien comprendre comment le hockey se joue ici.

Par pour rien que Détroit, par exemple, envoie ses espoirs dans la LAH pour beaucoup de parties.

Slafkovsky aurait pu bien retourner jouer en Europe et ça lui aurait été bénéfique, mais il ne faut pas oublier que tant et aussi longtemps que tu ne joues pas contre des joueurs de la LNH, tu ne sais pas ce que c’est d’être dans le coin et te battre contre un joueur de la LNH.

Je continue à dire aussi qu’il n’y a jamais personne qui est arrivé trop tard au prochain niveau. Slaf a vu sa confiance affectée l’année dernière et un joueur qui n’a pas de confiance ne joue pas bien.

Nous l’avons vu cette année après son changement d’attitude (façon de parler). Il semble plus à l’aise sur la glace et semble être mieux. Il a vu après une année ce que c’était d’être un joueur professionnel en Amérique du Nord et je crois qu’il compte bien saisir sa chance.

Il a pas mal tout pour réussir.

Maintenant, ce n’est qu’une question de comprendre ou se placer sur la patinoire et/ou c’est l’espace libre. La journée qu’il va bien comprendre cela, nous allons voir une superbe progression.

Ce n’est pas pareil dans les autres ligues. Je vais donner un exemple et non, je ne compare en aucun cas Slaf et McDavid. Mais entre entraîneurs professionnel et skills, entraîneurs, on en parle souvent.

Regardez les premières parties de McDavid et à quel il n’était pas le même joueur que dans le junior. La journée qu’il a compris où se placer et où était l’espace, c’était une autre histoire pour McDavid. Juste à lui demander et vous allez avoir la même réponse.

J’ai de l’empathie pour tout ce qu’il a donné au CH ainsi qu’aux amateurs. Malheureusement, ça fait partie de la business, les contrats et oui, tout comme n’importe qui, la responsabilité finale revient au joueur.

Au final, c’est lui qui met les patins et performe et non l’entraîneur, le DG ou l’autre personne.

Par contre, il ne faut pas oublier non plus que je ne pense pas qu’un joueur de la LNH, qui aimerait avoir deux millions $ comme contrat par exemple et que son DG lui en offre cinq M$, qu’il va lui dire, ha non j’aimerais mieux deux millions de dollars et non cinq.

Tout le monde va accepter cette augmentation même s’il est au courant que c’est trop cher payé.

Pourquoi ne pas baser un contrat sur les performances tout simplement ainsi que le temps de jeu? On ne parlerait pas de la même perspective. Et il est évident qu’il y a beaucoup de gens qui ne sont pas contents du contrat et oui, un joueur à ce montant-là pour jouer défensivement, c’est difficile à avaler.

Sauf que, comme entraîneur, tu dois faire ce qui est le mieux pour ton équipe et parfois, on parle de prendre des décisions difficiles, peu importe le statut ou le contrat du joueur.

Pour le développement, je te laisse un petit vidéo que je crois que tu as déjà vu. Les attentes de Kyle Dubas non seulement envers Pittsburgh, mais envers Wilkes et Wheeling. ‘’You cannot develop unless you win’’.

Avant la saison avec les additions et tout, notre but étant de faire les séries, mais on croyait en nos chances d’être une équipe aspirante.

Avec l’addition de Kyle Dubas et le fait qu’il veut aider les trois équipes à gagner la coupe, il fait passer l’utilisation des joueurs par le bon calibre pour avoir le bon temps de jeu.

Nous avons reçu plusieurs joueurs de la LAH et je vais dire que sur papier, nous avons une solide équipe. La réalité par contre c’est que d’avoir une bonne équipe sur papier ne veut pas assurer un championnat.

Il y a plusieurs choses à régler et gérer. Notre but, la coupe Kelly. En travaillant dans ce sens, non seulement nous allons atteindre nos objectifs d’équipe, mais les joueurs pourront se développer et devenir des gagnants.

Par la suite, notre autre objectif est d’être l’équipe avec le plus de rappels pour la Ligue américaine. Cela voudrait dire que ce que nous faisons comme travail est excellent.

La bonne question. Réponse fort simple. Non je n’aurais pas d’intérêt au courant de la saison, ou au courant de l’été prochain d’appliquer pour le poste d’entraîneur-chef, autant à Trois-Rivière qu’ailleurs.

Je vais être honnête, les Nailers sont l’une des deux meilleures organisations de la ECHL et je vais aller plus loin, si on parle d’organisation LNH, AHL et ECHL. On parle probablement de la meilleure maintenant avec l’arrivée de Kyle.

Je connais mes forces et mes faiblesses, je sais ce que je vaux et j’ai toujours voulu travailler selon mes forces et améliorer mes forces. Au final, je sais et je l’ai prouvé, être entraîneur-chef il n’y a pas de trouble.

Sauf que pour ma part, je sais que je suis un bien meilleur entraîneur adjoint. Je me plais dans cet emploi-là et je ne me vois pas quitter Wheeling pour aller ailleurs comme entraîneur dans la ECHL.

Pour savoir si je suis prêt à passer l’entrevue là ou ailleurs. Les entrevues ne sont pas ce qui m’inquiète. Pour être honnête, je suis même convaincu que j’ai eu mon emploi avec Wheeling à cause de ma préparation de mes entrevues et mes détails.

Car on va se le dire, rendu à ces niveaux-là, l’expérience des anciens joueurs est souvent très avantageuse et pour ma part, je n’ai pas joué, ce qui est possiblement une prise contre moi.

Cependant, bonne chance pour mettre plus d’heures de travail que moi dans mes travaux, d’avoir plus de détails que cela dans mes présentations et d’être prêt à tout en entrevue.

Ma dernière entrevue pour le poste à Wheeling, il y avait quand même Derek, l’entraîneur de Wheeling, Erik, le DG de Wilkes, ainsi que Jason Spezza, l’assistant DG de Pittsburgh. Tous, à la fin de mon entrevue, ont été impressionnés de l’entrevue.

Je vais aller plus loin aussi. Lors d’une de mes entrevues, on m’a demandé quels étaient mes plans pour les prochaines années et que je devais sûrement avoir comme but de devenir entraîneur-chef dans la ligue.

Ils ont été plus que surpris de ma réponse lorsque je leur ai dit que non, je voulais continuer comme entraîneur adjoint et monter comme entraîneur adjoint.

J’en parle un petit peu en haut, mais je gardais une partie de la réponse ici. Oui, de jouer avec de bons joueurs, ça aide et ça va toujours aider. On s’entend que le top 6 à New York est très solide.

J’ai bien hâte de voir son évolution cette année, car je crois que tout le monde pourrait rester surpris s’il reste avec le top 6.

Une excellente question à laquelle, malheureusement, je ne peux pas répondre à 100 %. Chose certaine, ici à Wheeling, Pittsburgh et Wilkes-Barre/Scranton croient à la ECHL énormément.

Il n’y a pas longtemps, Wheeling a été l’équipe qui a eu le plus de rappels LAH et je crois qu’entre 2015 et 2016, plus de six joueurs qui ont joué à Wheeling ont joué par la suite dans la LNH.

Un des problèmes de la ECHL est que de jeunes joueurs ne veulent pas y aller, car ce n’est pas cool. Des joueurs qui ont dominé au niveau junior et qui croient qu’ils devraient jouer dans la LNH ou la LAH.

Mais une fois dans la ECHL, ils ne veulent rien savoir et souvent, se font dépasser par les événements, car la ECHL, ce n’est pas une petite ligue avec le nombre de parties, des 2 en 2, 3 en 3 et 4 en 5. En plus, on joue à trois lignes d’avant et deux extras.

Par contre, c’est justement la chance pour plusieurs joueurs de jouer de grosses minutes, jouer dans leur futur rôle dans la LAH et de performer.

Si on prend un joueur de talent qui, malheureusement, a 22-23 ans et n’a pas de place pour un top 6 dans la LAH, car il y a plusieurs joueurs qui descendent de la LNH ou trop de contrats. Qu’est-ce qui est mieux pour lui?

De rester dans la LAH, être sur une quatrième ligne un match sur deux et chaque deux parties dans les estrades. Ou de venir dans la ECHL, être sur la première ligne en plus d’être sur la première avantage numérique? Poser la question est y répondre.

Sans entrer dans les détails et noms. Nous avons fait la comparaison de la dernière saison dans la ECHL/LAH entre des joueurs qui sont descendus pour Wheeling et des joueurs qui sont restés dans la LAH dans un rôle qui n’est pas le leur.

Nous avons comparé le nombre de touches à la rondelle, le temps de possession de rondelle, le temps de jeu et j’en passe.

Sur un total de 72 parties, par exemple, un certain joueur de la ECHL avait plus de 30 minutes de possession de rondelle que le joueur LAH. Parfois plus de 1500 touches à la rondelle et ainsi de suite.

Lorsqu’on parle de développement, ça passe par là.

De là que les équipes de la LNH devraient en profiter. Mais pour cela, ça prend du monde de partout qui croit au produit, mais aussi, qui veut s’investir. Chose qui n’est sincèrement pas évidente, car c’est demandant.

Prolongation

Cette saison, l’organisation au complet y va pour en donner aux amateurs. Ayant plusieurs personnes dans plusieurs nouveaux postes, nous allons avoir à plusieurs reprises au courant de la saison, des « derrières la scène » comme vous pouvez voir dans la première partie du camp d’entrainement.

Vous allez voir aussi notre entraineur Derek parler des attentes d’équipe, mais de l’organisation au complet, de haut en bas.

J’ai eu une grosse semaine avec vos questions que j’ai dû en laisser de côté. Je vais y répondre sans faute la semaine prochaine. Nous sommes toujours en plein milieu de notre camp d’entraînement.

Notre premier et seul match hors-concours est ce dimanche et ensuite, samedi prochain, est notre première partie de la saison. Encore une fois, merci à vous tous. Je vous souhaite bon dimanche et on se reparle @Mitch_Giguere.

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