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Si Paul Byron est soumis au ballottage, les Sénateurs devraient-ils le réclamer?

En ce moment, si on prend pour acquis que Sean Monahan, Jonathan Drouin ainsi que Paul Byron seront en santé (ce qui sera le cas en début de saison ou quelques jours plus tard), le CH a 16 attaquants sur son alignement.

16 attaquants, ça comprend aussi Juraj Slafkovsky, dont le débat Laval/Montréal est de plus en plus populaire. Mais sachez que la décision de l’envoyer à Laval ou pas sera prise en fonction de ses performances et non pas du contexte salarial. S’il est bon, le CH lui fera de la place.

Mais bon. Je m’attends à ce qu’il soit en mesure de commencer à Montréal et qu’au besoin, le plan soit ajusté. Cela donne donc 16 attaquants, ce qui est mathématiquement trop.

Le CH n’a pas fermé la porte à avoir 15 attaquants, mais cela voudrait dire que pour un alignement de 23 joueurs, Martin St-Louis n’aurait que six défenseurs sous la main, c’est risqué. Je n’y crois pas, mais en même temps, qui devra être coupé?

(Crédit: Cap Friendly)

Il faudra que quelqu’un quitte quand tout le monde sera en santé… mais qui?

On peut penser que Michael Pezzetta pourrait être une option, question d’essayer de le faire passer dans les mailles du filet du ballottage, mais le risque de le perdre est bien réel. Et ça, le CH ne veut pas ça.

C’est pour ça que cet été, j’ai parfois jasé avec le collègue Maxime Truman de la possibilité de voir un vétéran être soumis au ballottage afin d’aller à Laval et de libérer un peu de cash sur la masse salariale.

Et à ce sujet, les gars de The Athletic (Marc-Antoine Godin et Arpon Basu) ont justement jasé, sur les ondes de leur podcast, un brin de la possibilité de voir Paul Byron aller au ballottage.

Paul Byron, c’est un attaquant qui a déjà, pour des raisons comptables, été soumis au ballottage par le passé. Il est un vétéran apprécié, mais son contrat (3.4 M$ pour encore un an) est lourd et il ne fait pas partie des plans d’avenir de la Flanelle.

Il a d’ailleurs perdu son « A » sous la nouvelle administration.

Par le passé, il n’a jamais été réclamé parce que son contrat était trop lourd. Là, il est en santé et la fin de son entente est imminente, ce qui pousse les journalistes de The Athletic à penser qu’il pourrait peut-être voir un club le réclamer.

Je ne suis pas de cet avis-là, mais je respecte leur opinion à 100 %.

Les boys ont d’ailleurs soulevé le nom des Sénateurs d’Ottawa à ce sujet-là. Byron, un gars d’Ottawa qui parle français et qui a joué son junior à Gatineau avec Claude Giroux, serait-il attirant pour les Sens?

Pour son leadership, oui. Pour son éthique de travail, oui. Pour son expérience en séries, oui. Et il devrait rapidement être en santé.

Mais c’est un risque. Après tout, il est peut-être à une blessure de devoir penser au pire, mais les Sens pourraient faire plaisir à Claude Giroux en utilisant une partie du lousse de 5.7 M$ du club si on sent que Byron peut aider la jeune équipe.

Les Sens sont l’une des neuf équipes de la LNH pouvant se le permettre.

Ceci dit, encore une fois, j’ai de la difficulté à y croire en ce moment. Ce serait un gros lousse dans le budget du Canadien et je pense que les Sens aimeraient mieux se garder de la marge de manœuvre en vue de la date limite des transactions.

J’espère pour l’homme qu’il sera dans un environnement où il sera apprécié cette année, que ce soit à Montréal ou que ce soit ailleurs dans la LNH – et je lui souhaite la santé.

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