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Si la LNH crée une division canadienne en 2020-2021, personne ne voudra signer à Montréal

Dans un précédent texte, j’ai discuté du fait que le Canadien ne l’avait pas facile au niveau fiscal. Ce n’est pas une grande surprise (on le savait pas mal déjà), mais de constater que des équipes situées à Vegas (Nevada), à Tampa Bay (Floride) et à Dallas (Texas) sont encore en vie ET évoluent dans un marché avantageux de l’impôt a de quoi faire réfléchir.

Alexander Radulov serait-il encore à Montréal si le Texas imposait plus ses habitants? La question se pose.

C’est une contrainte qui existe bel et bien, mais c’est aussi une contrainte qui sera potentiellement pire en 2020-2021. Pourquoi?

Parce que la LNH envisage plus que jamais de créer une division canadienne.

En gros, ce que cela veut dire, c’est que le Canadien resterait au pays pendant la saison (ou une bonne partie de la saison). Les six autres clubs au pays seraient les seuls adversaires et le club ne mettrait jamais les pieds aux États-Unis.

Ce serait un problème pour les joueurs au niveau fiscal. Pourquoi? Parce que les gars sont imposés pour le nombre de jours passés en sol canadien.

Au cours de la saison, les joueurs du pays de l’Oncle Sam mettent les pieds aux États-Unis sur la route, ils vont parfois en vacance durant la semaine de congé et passent leurs étés aux States. Cela leur permet de passer plus de jours là-bas et d’être moins imposé ici, où le taux est plus élevé.

Mais dans le cadre d’une saison 2020-2021 passée au Canada? Ce ne serait pas le cas.

Dans un tel contexte, les joueurs voudraient-ils signer à Montréal? Pas forcément, non. Tout comme pour les six autres villes au pays.

Et on peut aussi pousser ça en se demandant l’impact que cela aurait sur un Américain comme Jeff Petry. Agent libre dans un an, préférera-t-il s’exiler à la maison pour s’assurer de ne jamais revivre ça?

Ça sera à suivre.

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