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Sean Burke attaque les gens qui parlent sous le couvert de l’anonymat

Pour faire changement cette semaine, ce n’est pas les joueurs autonomes avec compensation toujours à la recherche d’un contrat qui ont fait jaser dans la LNH, mais plutôt le congédiement surprise de Paul Fenton après une saison aux commandes du Wild du Minnesota.

Michael Russo a fait appel à plusieurs sources pour coller les morceaux du casse-tête : le règne de l’ancien bras droit de David Poile, à Nashville, n’a pas été un fleuve tranquille et Fenton a su se mettre à dos non seulement les joueurs, mais aussi les employés du Wild.

Sean Burke, qui est dépisteur professionnel pour le Canadien, n’a pas du tout apprécié l’article de Russo, lui qui a qualifié l’utilisation de sources anonymes comme étant dégoûtantes.

Devant le tollé soulevé par ses propos, quelques heures plus tard, l’ancien gardien a rajouté qu’il ne connaît pas Fenton, mais que si quelqu’un est pour envoyer publiquement une personne au bûcher, elle se doit de le faire à visage découvert, question d’imputabilité.

Si Burke s’insurge à chaque fois que des informations sur le Canadien sont publiées grâce à des sources anonymes, il ne doit pas être heureux très souvent.

Je comprends le principe à la base de son intervention dans ce cas-ci : Fenton a déjà un genou au sol, il ne voit pas l’intérêt de continuer de frapper dessus pour l’achever.

Sauf que…

Le travail de Russo a été bien accompli. Il a parlé à plus d’une douzaine de sources pour corroborer les faits de son reportage. On ne parle pas d’une histoire bancale rédigée à partir des propos d’une seule personne.

Le tout a été révisé par ses patrons et s’ils ont donné le go à la publication, c’est parce qu’ils savent qu’il peut prouver chacun des mots écrits sur le sujet.

Visiblement, il y avait un énorme abcès à crever. Et je suis convaincu que les fans du Wild préfèrent comprendre tout ce qui s’est passé via des gens qui parlent à visage couvert plutôt que de rester dans le néant.

On parie que le Canadien va demander à Sean Burke d’ajouter, dans son profil Twitter, que ses opinions n’engagent que lui-même? Pas convaincu que Molson va sauter de joie de voir que son équipe est liée, indirectement, à une prise position de ce type d’un de ses employés.

Est-ce que ça va lui nuire pour obtenir un rôle de DG dans une équipe de la LNH, un jour? On se rappelle que son nom a été lié aux Oilers, le printemps dernier, pour prendre la relève de Peter Chiarelli.

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