Remporter une Coupe Stanley, c’est très ardu. Au total, ce sont 31 équipes qui luttent pour atteindre le final round afin de soulever ce précieux trophée argenté. Mais une seule équipe peut y toucher et boire à partir de celle-ci.
Ryan Kesler en est un qui est passé tout près de la soulever, mais qui a vu les Bruins de Boston lui tailler la barbe au menton et aux oreilles pour ainsi rafler les grands honneurs. Les Bruins ont eu besoin de la rencontre ultime pour réussir cet exploit. Au sein de l’édition des Canucks de Vancouver cette année-là, on retrouvait un certain Ryan Kesler. Cette année-là, Kesler a conclu la campagne avec un total de 73 points, dont 41 buts, tout en remportant son seul trophée Selke. Lors de cette valse du printemps, il a cumulé un total de 19 points en 25 joutes. Avec les jumeaux Sedin et Alex Burrows, Kesler était l’une des parties du moteur bien guidé par Alain Vigneault. Mais… ils ont échoué.
Aujourd’hui, Kesler possède toujours ce goût amer à l’intérieur de sa bouche. Il pense à ce revers, lors de cette septième rencontre, au moins une fois par mois. Il s’en veut puisqu’il a pris cet insuccès TRÈS personnel. On peut même dire TROP personnel. Dans son cas, la plaie n’est toujours pas refermée… Il rêvait de remporter cette pièce argentée pour l’équipe, la ville et les partisans, qui méritent une première Coupe Stanley.
«Cela m’a affecté pendant des années. Je pensais vraiment que c’était notre année et je l’ai pris personnellement.» Kesler
Kesler a passé 11 ans à Vancouver, il a été repêché en première ronde en 2003 par cette organisation, son fils est né là-bas, donc cette ville, cette franchise, il les aura toujours gravées sur son coeur. Même s’il a joué cinq ans chez les Ducks à la suite de son parcours à Vancouver, il est un «Canuck» pour la vie. Bref, Kesler sait à quel point c’est DIFFICILE gagner la coupe, donc c’est là que les vétérans doivent jouer un rôle de leader avec les jeunes (selon lui).