Être le capitaine d’une équipe de hockey, ça vient avec de grosses responsabilités. Il s’agit d’un rôle prestigieux, surtout au sein de l’organisation du Canadien de Montréal en raison de son histoire.
Nick Suzuki en est conscient et il poursuit son apprentissage à cet effet. Après quelques mois à arborer le « C » sur son gilet, le capitaine avoue commencer à s’ajuster un brin face à tout ce qui entoure son rôle.
Mais Suzuki a seulement 23 ans et par la force des choses, il ne peut pas tout apprendre seul. C’est pourquoi il parle encore régulièrement à Shea Weber, son bon ami, et ce dernier n’hésite pas afin de l’aider à comprendre certains aspects de ses responsabilités.
Shea possédait de nombreuses qualités de leader […] Il avait le plus grand respect de tout le monde. Le respect, c’est là-dessus que je travaille comme capitaine. – Nick Suzuki
Le jeune homme s’est entretenu avec Robert Laflamme (NHL.com) afin de faire l’état de ses premiers mois à titre de capitaine et lui a avoué qu’il veut « apprendre à prendre la parole un peu plus », ce que faisait très bien Shea Weber.
Et c’est dans cette optique-là que l’aide de ce dernier à l’endroit de Suzuki peut être bénéfique.
Dans les faits, la saison actuelle n’est pas nécessairement facile pour le Canadien. Le club a bien débuté l’année, mais il est entré dans une période plus creuse dernièrement et cela peut s’avérer un brin difficile pour Suzuki, qui doit composer avec toute la pression entourant son rôle.
Et ce dernier avoue qu’en lien avec les dernières semaines plus ardues, la frustration a commencé à se faire sentir. C’est pourquoi il est allé voir Kent Hughes à quelques occasions afin de faire le point sur la situation de l’équipe, mais aussi pour lui « parler de ses frustrations ».
Non, Nick Suzuki n’était pas en maudit à propos d’un joueur en particulier. C’est plutôt le fait que les succès de l’équipe lui tiennent à cœur et ce n’est pas nécessairement agréable de perdre des matchs à la tonne, comme cela a été le cas dernièrement.
C’est là qu’on voit et que l’on comprend pourquoi la direction l’a choisi à titre de capitaine. À 23 ans, il a déjà des qualités de leader et de le voir prendre le temps de s’asseoir avec Kent Hughes afin de mettre les choses au clair est un bel exemple de son leadership.
Il aura encore le temps de s’améliorer dans certains aspects de son rôle (comme prendre la parole plus souvent, par exemple) et il est bien entouré afin de progresser. Quand tu as l’appui d’un gars comme Shea Weber et le support incontesté de ton DG, ça aide.
Et c’est parfait comme ça.