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Rien ne fonctionne pour Taylor Hall à Buffalo

Cet automne, Taylor Hall voulait un contrat payant (dans le sens d’un gros impact sur la masse salariale, pas forcément d’un long contrat). Jack Eichel, lui, voulait de l’aide parce qu’il est écœuré de perdre.

Match made in Heaven : Hall est débarqué à Buffalo à gros prix. Ainsi, il allait pouvoir former un dynamique duo avec Eichel et le rendre heureux.

Ceci dit, depuis le début de la saison, rien ne fonctionne. Le nouveau venu n’a qu’un but en 12 matchs, dont aucun à ses 11 derniers. Il a de plus amassé huit passes.

Jack Eichel, lui? Deux buts et neuf passes.

Mais hey, Eichel est quand même parmi les meilleurs marqueurs des siens puisque seuls cinq gars ont plus de buts que lui. Victor Olofsson mène le bal avec cinq buts.

On pourrait aussi ajouter un Jeff Skinner, qui roule à un train d’enfer : une passe en 12 matchs. Rappelons que ce dernier gagnera neuf millions de dollars par année à peu près jusqu’en 2478. 2027, pour être précis.

Bref, ça va mal à Buffalo, là où la COVID-19 a frappé récemment. C’est en partie en raison des trois plus hauts salariés.

L’équipe est au dernier rang de sa division (oui, derrière les Devils du New Jersey) et les joueurs doivent se compter chanceux de ne pas en jouer 82 dans de telles circonstances. Dans une division aussi compétitive que la leur (Est), faire les séries sera impossible.

La question que je me pose est la suivante : est-ce que l’équipe pourrait être tentée de bouger Taylor Hall?

Parce que si Skinner n’est pas échangeable et que Eichel n’est pas à échanger, Taylor Hall sort du lot. Il n’est pas là pour rester et il ne s’habitue pas bien à sa nouvelle vie à Buffalo.

Taylor Hall Opens Up About This Season 👀😳

Publié par NHL Trade Rumors sur Mercredi 17 février 2021

Je ne crois pas que Hall refuserait de quitter. Après tout, le but de son petit contrat, c’est de s’en magasiner un plus gros. Et là, tant qu’à perdre, à ne pas produire et vivre dans une ville plate (quoiqu’en temps de COVID-19, toutes les villes de la LNH sont plates), il ne refuserait probablement pas de quitter sous d’autres cieux.

Les Sabres, qui n’ont pas fait les séries depuis 2011 (c’est-à-dire à une époque où Alex Galchenyuk n’en était même pas à sa première organisation de sept), s’en vont nulle part. Ils auraient pu les faire en 2020 si la LNH avait arrêté ses activités 24h plus tard et que les Sabres avaient battu le CH ce soir-là, mais ce n’est pas arrivé.

Ceci dit, pour revenir à Hall, il reste à savoir qui voudrait prendre son contrat.

Peu d’équipes ont la marge de manœuvre salariale pour l’accueillir. Et pour ce qui est de Montréal, il faudrait plus qu’envoyer Jake Evans sur le taxi squad les jours de congé pour faire de la place du genre.

Reste à voir si les Sabres sont proches de la catastrophe. Après tout, rien ne semble fonctionner là-bas et les gros contrats des vedettes hypothèquent la masse salariale.

Jack Eichel aura-t-il plus que jamais le goût de partir? Il a vu que les jeunes joueurs peuvent demander des transactions plus facilement qu’avant, non?

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