Retour en KHL : Bob Hartley a accepté le poste pour honorer la mémoire de son ami décédé
Crédit: ST. PAUL, MN - APRIL 9: Calgary Flames head coach Bob Hartley leads his team against the Minnesota Wild during the game on April 9, 2016 at the Xcel Energy Center in St. Paul, Minnesota. (Photo by Bruce Kluckhohn/NHLI via Getty Images)

Vendredi dernier, on a appris en provenance de Russie que Bob Hartley allait effectuer un retour derrière le banc d'une équipe de la KHL, le Lokomotiv. Ça en a surpris plus d'un étant donné qu'on savait qu'il avait pris sa retraite du coaching, mais il a visiblement eu la piqûre à nouveau.

Et après tout, connaissant Hartley, personne n'était vraiment surpris de le voir être de retour derrière un banc : du hockey, il en mange.

Par contre, aujourd'hui, on a appris que ce n'est pas pour rien que c'est avec le Lokomotiv qu'il a décidé de sortir de la retraite. Pour ceux qui s'en souviennent, c'est le Lokomotiv qui avait été victime d'un accident d'avion qui avait enlevé la vie à la quasi-totalité des membres de l'équipe.

Et du lot, il y a eu Brad McCrimmon, l'entraîneur du club (qui n'a pas eu le temps de diriger un seul match), qui est décédé dans l'accident. Et via BPM Sports, Hartley a expliqué que c'est pour honorer la mémoire de McCrimmon, un ami proche, qu'il a accepté ce poste-là.

Diriger le club que devait entraîner McCrimmon, c'est quelque chose qui lui a parlé.

Hartley a signé un contrat d'un an et il aura la chance de diriger le club que devait diriger son ami il y a une quinzaine d'années.

Rappelons aussi qu'il sera bien payé pour le faire : il touchera un peu plus de 2 millions de dollars américains par année, un salaire supérieur à celui de bien des joueurs en Russie.

Hartley arrive aussi aux commandes d'une équipe qui vient de remporter les grands honneurs en Russie et qui sera sensiblement intacte par rapport à l'an dernier. Il aura donc l'opportunité d'être à la barre d'une formation qui devrait être compétitive dans un environnement qu'il connaît bien en Russie.

Soulever la Coupe Gagarine à la barre de l'équipe que devait diriger son bon ami, ce serait une belle façon de l'honorer.