Le dernier repêchage de la LNH a été assez… ordinaire. Pour la première fois (si on exclut les années de pandémie, où elle était forcée de le faire), la ligue a opté pour une formule décentralisée, si bien qu'au lieu d'être réunies au sein d'un même endroit, les 32 équipes étaient dans leurs propres installations.
Résultat? Ça a été interminable… et ça a donné des moments assez inconfortables à regarder.
im crying. this is so awkward. poor hagens. pic.twitter.com/Np6Vhecy6X
— Lauren (@BOSBruinsHC) June 28, 2025
À la conclusion du repêchage, à peu près tout le monde s'attendait à reprendre une formule centralisée pour le prochain encan amateur. On savait que le tout serait soumis à un nouveau vote des 32 directeurs généraux, et on se disait qu'ils allaient se rendre à l'évidence…
Ou pas.
On a appris cette semaine qu'en fin de compte, le résultat du vote a été favorable à un retour du repêchage décentralisé. Même que selon Darren Dreger, c'est une « forte majorité » des votes qui étaient en faveur d'un autre repêchage décentralisé.
Reporting on this only because I'm a bit surprised by the outcome. Expect the NHL to give the Decentralized Draft model another try next year. Strong majority of GM's voted in favour of the new status quo with some potential production tweaks to move the 1st round along.
— Darren Dreger (@DarrenDreger) July 12, 2025
Cela dit, pour les partisans, c'est une toute autre histoire. On l'a bien vu cette année : le repêchage a perdu de son charme, notamment parce qu'on a été privés de beaux moments entre les jeunes et leur nouvelle équipe.
On a beau affirmer qu'on veut essayer de trouver des manières pour que le rythme soit plus rapide (quoique bien franchement, il serait difficile de faire pire que celui de 2025) : l'expérience est tout de même plus beige.
Le repêchage centralisé était quelque chose qui distinguait la LNH de toutes les autres ligues. Ça donnait droit à un événement plus dynamique et, surtout, plus agréable à regarder.
Mais visiblement, les directeurs généraux n'en ont rien à faire de l'expérience du partisan qui regarde tout ça. Et ça, c'est vraiment, mais vraiment dommage.