Samuel Montembeault est pour l’instant le gardien numéro un de cette équipe. Du moins, il l’était au départ de Jake Allen.
Mais les récentes performances de Cayden Primeau en font sourciller plusieurs. L’Américain joue du hockey très inspiré et joue mieux que Montembeault.
Tony Marinaro avait justement dit cela il y a quelques jours :
J’ai l’impression que pour Martin, Montembeault n’est pas le gardien numéro 1 comme Suzuki peut être le centre numéro 1. La plus grosse bataille pour moi la saison prochaine, ça va peut-être être dans les buts. – Tony Marinaro
Difficile d’être en désaccord.
Une bataille à venir pour le poste de gardien numéro 1 du CH? https://t.co/RAlnExjgkr
— TVA Sports (@TVASports) March 25, 2024
Les gardiens sont toujours très difficiles à développer et habituellement, ça prend assez du temps pour qu’un gardien s’établisse dans la LNH.
La preuve : Primeau (un futur membre de l’équipe américain?) a été repêché en 2017 et n’a pas eu un impact dans la grande ligue jusqu’en 2024. Sept ans à manger son pain noir, donc.
Mais ce qu’il faut savoir sur justement le repêchage de 2017, le Canadien avait Cayden Primeau en deuxième ronde de son mock draft. Il l’avait classé troisième, derrière Jake Oettinger et Ukko-Pekka Luukkonen. On s’entend que ce ne sont pas des chaudrons.
Mais cette année-là, Montréal n’avait aucune intention de repêcher un cerbère puisque le club avait Carey Price dans son prime, Charlie Lindgren et Zachary Fucale, entre autres. En voyant Primeau disponible en septième ronde (199e), toutefois, la direction devait le sélectionner.
Comme nous l’a mentionné Mathias Brunet à BPM Sports, le club n’avait pas de choix de sixième ni de septième ronde. Il a donc transigé avec les Flyers (l’équipe battue par Primeau jeudi) pour repêcher le fils de Keith.
Comme quoi le destin fait bien les choses.
Évidemment, la direction aimait le potentiel de Primeau, mais c’est Bill Burglund, qui était « à bout », qui a poussé fort pour l’avoir. Burglund était un recruteur dans la région de Boston et habitait à Nashville. Il était fatigué et voulait prendre sa retraite. Montréal lui a demandé de rester une autre saison pour trouver de bons gardiens.
Il est, comme nous, tombé en amour.
En 2017, 20 (!) gardiens ont été sélectionnés avant Primeau.