Reconstruction : « Les Sénateurs sont épouvantables, et ils ont seulement un joueur qui arrive »

Ça fait déjà plusieurs années que les Sénateurs sont en reconstruction. On se souviendra notamment qu’il y a trois ans de ça, Pierre Dorion avait affirmé que la reconstruction était terminée.

Et disons qu’il n’a pas exactement eu raison… ce qui lui a possiblement coûté son poste.

Trois ans plus tard, donc, les Sénateurs continuent de stagner, mais ça n’empêche pas certains (comme Corey Pronman, qui a classé l’équipe au deuxième rang de son classement des meilleures reconstructions) de croire en la direction du club de la capitale.

Mais de l’autre côté, il y en a qui ont de sérieux doutes sur ce qui se passe à Ottawa… et du lot, il y a Brian Wilde, qui a profité de son passage au Sick Podcast de Tony Marinaro pour tirer à boulets rouges sur les Sens :

Les Sénateurs sont épouvantables, et ils ont seulement un autre joueur qui s’en vient. – Brian Wilde

Le joueur en question, c’est Carter Yakemchuk, que le club vient de sélectionner en première ronde. Cela dit, pour le reste du noyau, Wilde a l’impression que les gars qui sont déjà en ville ont pas mal tous déjà atteint leur plafond.

Ça ne veut pas dire qu’ils sont mauvais ou qu’ils vont régresser… mais qu’ils n’ont peut-être plus beaucoup de place pour progresser.

Et dans les faits, si les Sénateurs ont déjà (presque) atteint leur plafond, ce sera difficile pour eux de se démarquer dans l’Atlantique. L’arrivée de Linus Ullmark va possiblement aider, certes, mais on parle d’une équipe qui n’a accumulé que 78 points l’an dernier (et qui était à 13 points d’une place en séries).

À titre indicatif, le CH (qui n’est pas aussi avancé dans son processus) a terminé l’année avec… 76 points.

Évidemment, les blessures ont fait mal aux Sénateurs par le passé, et Ullmark va probablement améliorer le club. Cela dit, si les Sens connaissent une autre année difficile, il n’y aura plus beaucoup d’excuses pour la formation ottavienne.

Et quand on considère qu’il n’y a que Yakemchuk comme gros espoir dans la banque de l’organisation, ce sera difficile de continuer de se dire que les beaux jours arrivent.

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