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Rafaël Harvey-Pinard impressionne Mathias Brunet

Le Rocket de Laval a remporté deux de ses trois premiers duels de la saison, tous disputés face aux Senators de Belleville, club-école des Sénateurs d’Ottawa. Les yeux des amateurs se promènent un peu partout sur la patinoire. C’est normal, il y a énormément d’espoirs du CH a observer. Mardi, dans la défaite de la troupe de Joël Bouchard, l’un d’entre eux a attirer l’œil de Mathias Brunet de La Presse.

Le Québécois Rafaël Harey-Pinard a impressionné le journaliste de par son acharnement et sa vitesse d’exécution. De passage sur les ondes du 91.9 Sports mercredi après-midi, Brunet manquait de mots pour décrire la performance du jeune de 22 ans.

« Je pense que je vais faire une crise cardiaque juste à le regarder jouer. Tu te dis »ça se peut pas, il va perdre connaissance au banc! » Y’arrête pas. »

En bon vétéran, Brunet rappelle aux gens de tamiser leurs attentes. On ne peut pas attendre la lune de la part d’un gars qui vient de donner ses premiers coups de patin chez les professionnels.

Mais pour un joueur qui a été repêché en septième ronde (à sa troisième année d’éligibilité) et qui n’a en poche qu’un contrat de la Ligue américaine, on n’a pas le choix de dire qu’Harvey-Pinard offre, jusqu’à maintenant, une belle surprise à l’organisation.

Le journaliste pris un moment avant de choisir un comparatif pour la recrue du Rocket, mais est finalement arrivé avec un constat intéressant : « C’est un (Paul) Byron en plus agressif ». Les aptitudes pour se rendre dans la LNH sont là. Maintenant, donnons-lui le temps de faire son chemin.

Je vois peut-être plus le moule d’un Brendan Gallagher que celui d’un Paul Byron pour Harvey-Pinard, mais je suis capable les points de comparaisons qu’a identifiés Brunet. À la longue, on remarque facilement qui regarde vraiment les matchs des espoirs et qui fait semblant en parlant au travers de son chapeau. Lui, c’est clair, il les regarde.

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