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Qui l’eût cru : le retour de Christian Dvorak fait du bien

Au début du camp d’entraînement, quand on a appris que Christian Dvorak allait officiellement manquer du temps de jeu important, on se disait que ça allait donner une identité plus offensive au Canadien.

Après tout, avec Nick Suzuki et Kirby Dach au centre des deux premières unités, cela laissait soit Sean Monahan ou Alex Newhook pour piloter le troisième trio du club.

Et c’est ce qui est arrivé… pendant un match et quart, genre.

Quand Dach était là, Nick Suzuki et Cole Caufield faisaient ce qu’ils avaient à faire, Kirby Dach aidait Alex Newhook et Sean Monahan faisait rouler un improbable troisième trio aux cheveux gris.

Mais quand Dach s’est blessé, cela a forcé le CH à replacer Newhook au centre. Josh Anderson, Juraj Slafkovsky et lui ont formé l’un des pires trio de top-6 de mémoire d’homme (du moins de ma mémoire… qui n’est pas extraordinaire non plus) pendant quelques matchs.

Parce que Sean Monahan avait du succès, il ne pouvait pas bouger de son trio. Il y avait donc un trou à droite du premier trio qui était insolvable et le deuxième trio ne faisait rien.

Pourquoi pensez-vous que, comme on pouvait l’anticiper, la chaîne a débarqué sur la route?

Et c’est parce qu’on voit que Dvorak a apporté de la stabilité (à défaut d’être un dynamo offensif) à l’alignement que oui, on peut titrer – plus ou moins ironiquement – que son retour a fait du bien.

J’ai toujours voulu voir des clubs avoir plus de centres que pas assez. Cela permet d’éviter d’avoir des ailiers au centre (en tout respect à Jonathan Drouin) et cela évite des catastrophes.

Cela a permis au Canadien, en ce début de saison 2023-2024, de perdre deux centres avant la fin du deuxième match de la saison (Dvorak et Dach) et de s’en sortir quand même.

Et toujours dans le cas du Canadien, cela donne à Martin St-Louis des options.

Je sais, je sais : ce n’était qu’un match. Mais samedi, même si Dvo n’a pas dominé – laissez-lui le temps – contre les Blues, il a permis à son entraîneur de faire ceci avec son alignement :

  • Replacer Alex Newhook à l’aile
  • Sortir Juraj Slafkovsky d’un trio où il ne performait pas

On sait que Slaf, qui a marqué son premier but de la saison loin du trio de Newhook et Anderson, a mieux paru. On sait aussi que Newhook va pouvoir respirer un peu mieux en jouant avec un vétéran comme Dvorak.

La ligne de centre comporte donc, en ce moment, deux vétérans (en Dvorak et Sean Monahan) qui peuvent aider les jeunes. Nick Suzuki et Jake Evans, eux, sont de jeunes vétérans.

Si le club veut ramener Newhook au centre pour lui donner du millage ou pour envoyer Sean Monahan sur le premier trio, par exemple, ça peut maintenant se faire suite au retour de Dvorak.

Je ne suis pas le président du fan club de Dvorak et à 4.45 M$ pendant encore quasiment deux ans, on s’entend que les équipes à travers la ligue ne doivent pas le vouloir tant que ça en ce moment. Sa meilleure valeur est donc à Montréal… et tant mieux s’il peut la maximiser pour Martin St-Louis.

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