L’arrivée de Kirk Muller à Montréal a certainement donné un souffle nouveau à l’avantage numérique du Tricolore, qui en arrachait dans les années précédant son retour avec le Canadien. Après une saison où l’unité avec l’avantage d’un homme s’est hissée au 13ème rang de la LNH, les possibilités continuent de se pointer le bout du nez pour se rapprocher de l’élite.
Juan Morales, du site Habs Eyes On The Prize, s’est penché sur les nouveautés qui pourraient composer l’avantage numérique du CH : les joueurs nouvellement acquis qui auront un impact ainsi que ceux qui devraient avoir leur chance de se faire valoir.
Projecting the Montreal Canadiens’ 2017-18 power play https://t.co/D28qaGY3r1
— Eyes On The Prize (@HabsEOTP) July 22, 2017
1. Jonathan Drouin
Évidemment, le jeune québécois aura un impact immense sur le powerplay. À Tampa Bay, un peu moins de la moitié de ses points (49%) ont été inscrits avec un joueur adverse au cachot. Ses 17 passes à ce chapitre prouvent qu’il sera en mesure d’alimenter Max Pacioretty ou Alex Galchenyuk.
Le talent pur n’est jamais de refus et c’est exactement la définition de Jonathan Drouin : créativité, skills et instinct offensif hors du commun.
Avec le Lightning, on le comparait beaucoup à un chef d’orchestre. Il se positionnait souvent à la pointe et effectuait les entrées de territoire pour bien diriger le jeu.
À Montréal, ce sera à Claude Julien de voir. Cependant, dans n’importe quelle situation de jeu, le #92 est un ajout de taille.
2. Jakub Jerabek
On a tendance à l’oublier, celui-là. Ce n’est pas parce qu’il représente un énorme point d’interrogation qu’on ne peut pas se permettre de projeter son utilisation potentielle.
Dans le cas où Andrei Markov ne revient pas à Montréal, il sera intéressant de voir si Jerabek peut traduire ses prouesses de défenseur mobile dans la LNH. Avec Vityaz, Jerabek était l’une des pièces les plus importantes de l’avantage numérique et il a tout ce qu’il faut pour être le quart-arrière de l’avantage numérique à Montréal.
3. Artturi Lehkonen
Si l’on revoit le Lehkonen que l’on a vu en fin de saison, l’an dernier, on peut vraiment s’attendre à des grandes choses de sa part. Le Finlandais est bon pour distribuer la rondelle et possède un lancer exceptionnel.
En le plaçant sur la deuxième vague, ses performances bénéficieraient au Canadien en plus de favoriser son développement en cours.
Avec un joueur aussi talentueux, sky is the limit!
4. Alex Galchenyuk
On connaît déjà l’étendue du talent de Chucky. Tout ce qui reste à savoir, c’est à quelle position le placer : à l’aile, prêt pour un lancer sur réception, ou encore au centre de Max Pacioretty et Jonathan Drouin. Le temps nous le dira!
5. Charles Hudon
On parle beaucoup de Charles Hudon comme étant le successeur d’Alexander Radulov… Il s’agit évidemment d’attentes énormes et peu réalistes dans le court terme, mais avec de l’expérience au fur et à mesure que les matchs passent, il n’est pas fou de dire que Charles Hudon pourrait être une option sur l’avantage numérique du Canadien.
Il aura évidemment besoin de gagner la confiance de l’entraîneur-chef, mais tôt ou tard, il sera un morceau important de l’unité à 5 contre 4.
Ce que j’essaierais ressemble à ceci :
Pacioretty – Drouin – Galchenyuk
Weber – Jerabek
Lehkonen – Hudon – Gallagher
Petry – Markov/Benn/Streit