Analyses

Québécois en finale : il y en aura plus dans la NBA que dans la LNH

Comme à chaque année, pratiquement toujours au même moment, on arrive au bout des séries éliminatoires de deux des cinq gros championnats sportifs.

En effet, dans la NBA comme dans la LNH, on en est rendus à la finale, alors qu’il ne reste seulement que deux équipes en lice dans chacune des deux ligues.

Donc, autant au basketball qu’au hockey, un champion 2025 sera élu dans les prochaines semaines.

Ce qui nous intéresse maintenant lorsque l’on compare les deux championnats, c’est la présence de gars d’ici, soit des Québécois en finale.

Et dans la NBA, eh bien, on a droit vraiment à une situation exceptionnelle et inespérée, alors que deux Québécois, et même Montréalais, s’affronteront en finale.

Luguentz Dort avec le Thunder d’Oklahoma City et Bennedict Mathurin avec les Pacers d’Indiana auront la chance de remporter le championnat.

C’est vraiment génial pour le basketball québécois, qui est réellement en pleine montée, et qui est maintenant assuré de voir un de ses produits remporter le trophée le plus prestigieux du basket.

Maintenant, quand on compare avec la LNH, eh bien, on se rend compte que surprenamment, il y a plus de Québécois en finale de la NBA qu’en finale de la Coupe Stanley.

En effet, il n’y a que A.J. Greer comme représentant du Québec en finale de la Coupe Stanley, alors qu’il évolue avec les Panthers de la Floride. Il est cependant blessé, alors qu’il a quitté le dernier match face aux Hurricanes de la Caroline.

C’est vraiment assez étonnant, et évidemment, il y a un concours de circonstances qui joue là-dedans, mais c’est tout de même fou que dans un sport où les Québécois se comptent sur les doigts d’une main pratiquement, il y en a plus en finale que dans la finale du sport qui prime au Québec.

Cela montre réellement à quel point les Québécois sont moins répartis qu’avant dans la LNH, et qu’ils sont moins déterminants des succès de leur équipe.

Le hockey québécois décline quelque peu depuis quelques années, et cela en est une des preuves.

Il y a de moins en moins de joueurs d’impact qui sont québécois, ce qui mène à des finales sans tête d’affiches québécoises.

Bref, ce n’est qu’une simple comparaison, et au final, c’est une bonne nouvelle pour le basket québécois, mais il n’en demeure pas moins que de voir un seul Québécois en finale de la Coupe Stanley, c’est assez surprenant.

En Rafale

– L’été des Stars sera très intéressant à suivre.

– Qu’en pensez-vous ?

– À lire.

– C’est vrai.

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