betgrw

Le Québec, l’une des pires nations de hockey | Le jour où Louis Leblanc est devenu un exemple | En rafale

Au cours des dernières semaines, nous avons assisté à la pire prestation du Québec dans le cadre d’une séance de repêchage de la Ligue nationale de hockey. Seulement 14 joueurs d’ici ont trouvé preneur.

Au cours des dernières années, le Québec a perdu son statut de meilleure pépinière de gardiens de but à travers le monde. Nous avons maintenant de la difficulté à trouver un gardien de moins de 30 ans d’origine Québécoise dans la Ligue nationale.

Depuis quelques années, le Québec n’est plus une nation significative dans le monde du hockey.

Pourquoi ?

A-t-on moins de joueurs de hockey sur notre territoire ?

Est-ce que la culture du hockey a perdu des plumes auprès des familles québécoises ?

Est-ce à cause de P.K. Subban ?

La réponse : Non

 

Le phénomène Louis Leblanc, un grand combat pour Hockey Québec

Le 26 juin 2009, avec sa toute première sélection au repêchage, le Canadien a fait plaisir à ses partisans en repêchant un produit local, Louis Leblanc.

 

 

Ce jour-là, même si on ne le savait pas à ce moment, a modifié les mœurs de la culture hockey au Québec.

Ce choix prometteur est arrivé devant les médias avec une assurance et une tête sur les épaules, en indiquant à tout le monde qu’il avait l’intention, à court terme, de poursuivre ses études dans le réseau universitaire Américain, car selon lui, il n’y avait pas que le hockey dans la vie.

Il s’agissait, à ce moment, d’une des premières fois où l’on vivait une telle situation avec un joyau d’ici.

 

Le développement du hockey détruit par la multi-diversité des options pour les jeunes.

Actuellement, à l’ère de 2016, un jeune hockeyeur désireux de se développer activement comme athlète bénéficie d’une multitude d’options pour le faire.

Tout d’abord, le réseau de la Ligue d’excellence du Québec (LEQ), soutenu par Hockey Québec, permet ainsi aux meilleurs joueurs de chaque région de jouer pour une formation AAA (mineure ou majeure) et Espoir ayant pour objectif d’être sélectionné éventuellement au sein d’une équipe Midget AAA.

Cette structure qui devrait accueillir au sein de ses équipes les meilleurs joueurs afin de permettre à ceux-ci d’évoluer dans un cadre compétitif contre les meilleurs des autres régions, n’y arrive pas nécessairement.

S’entraînant durant les heures scolaires dans un programme Sport-Étude, les jeunes profitent d’un encadrement de premier choix pour se développer.

Il y un hic pour les familles d’aujourd’hui, c’est que les parties et les tournois sont disputés les soirs et les weekends.

C’est là que des réseaux de hockey scolaire viennent influencer les objectifs de Hockey Québec.

La RSEQ (Réseau du sport étudiant du Québec ) et la LHPS (Ligue de Hockey Préparatoire Scolaire) offrent aux familles des options intéressantes afin que leurs jeunes bénéficient d’un encadrement pratiquement identique aux programmes Sport-Études, en maintenant les matchs durant les heures scolaires, éliminant ainsi les distractions des soirs et weekends. Ce dernier élément est particulièrement clé pour les familles 2.0.

De plus, les organisations des programmes scolaires sont excessivement agressives en développant le sentiment d’appartenance envers leur école, n’hésitant pas à s’associer à des figures marquantes du hockey Québécois pour promouvoir et entrainer leurs jeunes.

De nos jours, devant ces options toutes aussi intéressantes les unes que les autres, le produit Québécois est divisé et se développe ainsi au sein de programmes inférieurs à ce que l’on peut trouver ailleurs.

L’attrait et l’accessibilité des universités américaines

L’exil de nos jeunes Québécois, de plus en plus fréquent, vers les universités américaines, qui quittent pour s’en aller au sein de différents programmes de hockey, après avoir reçu des bourses intéressantes, prive la LHJMQ d’éléments performants au sein de ses rangs.

La faiblesse, en tout cas du point de vue de l’image publique, de l’encadrement scolaire des jeunes joueurs de la LHJMQ et la possibilité d’obtenir un diplôme plus rapidement aux États-Unis qu’au Québec influencent le choix de plusieurs familles.

Ce qui contribue à diluer le produit.

Source: Twitter Hockey Québec

 

Derrière tout problème se trouve une solution

C’est maintenant aux grands décideurs de Hockey Québec de trouver les solutions afin de présenter une option plus intéressante que les autres aux athlètes de haut niveau.

Ces dirigeants, pour la plupart en place depuis de nombreuses années, ont-ils les ressources et les aptitudes pour y parvenir ?

Nous le souhaitons tous, avant que notre sport national et notre fierté, ne continuent de s’enfoncer encore plus profondément.

D’ici-là, admirons un petit pays comme la Finlande qui réussit là où nous échouons.

En rafale

– Sidney Crosby a fièrement présenté ses trophées dans son patlin. Lien

Source: NHL.com

– Après avoir mordu la poussière dans plusieurs dossiers, est-ce que les signatures des Red Wings rapporteront? Lien

Ce sera très difficile de remplacer Datsyuk!

– Disons que la main de Pierre-Luc Dubois semble massive sur cette photo.

Source: hockeyfuture.com

  • Une signature de troisième ordre à Los Angeles.

– C’est bien la vie de joueur de baseball. Lien

Le bon vieux Strawberry!

PLUS DE NOUVELLES