Il y a de plus en plus de podcasts à se mettre sous la dent au Québec. On dirait qu’on rattrape tranquillement le reste de la planète…
Plusieurs podcasts ne me satisfont pas. Disons que je suis TRÈS exigeant. Demandez à tous ceux et celles qui m’entourent…
Reste à qu’à chaque fois que je tends l’oreille au Sick Podcast de Tony Marinaro, j’en ai pour mon argent. En fait, le podcast est gratuit, mais vous comprenez le principe. J’en ai pour mon temps, si vous préférez.
Cette semaine, Marinaro a reçu la visite virtuelle de Patrice Brisebois… et il a encore une fois réussi à énormément faire parler son invité.
Brisebois, qui a traversé plusieurs épreuves durant sa carrière de hockeyeur (tout spécialement à Montréal), a avoué que son plus grand regret aura été de signer avec le Canadien de Montréal en 2001, alors qu’il aurait pu attendre quelques mois et atteindre l’autonomie complète.
C’était la première fois que Brisebois admettait ça publiquement.
Comme quoi non, l’argent ne fait pas le bonheur à lui seul! La pression sur les épaules de Brisebois a augmenté d’un coup après la signature de ce contrat et Brisebois est vite devenu une cible durant les saisons difficiles qui ont suivi à Montréal.
Brisebois aura disputé les trois saisons garanties par son contrat, il en aura bavé avec les médias/partisans, il aura été en Suisse durant le lock-out de 2004-05, il aura signé avec l’Avalanche (deux saisons) et il aura bouclé la boucle en revenant à Montréal pour y disputer les deux dernières saisons de sa carrière.
Il a aussi travaillé à titre d’entraîneur du développement pour l’organisation montréalaise lorsque Marc Bergevin a été nommé DG de l’équipe.
Il aura touché plus de 25 millions $ au total durant sa carrière de hockeyeur.
À noter que Brisebois a aussi confié durant son entrevue qu’il avait été très impressionné par Guy Lafleur, un gars qui avait toujours quelque chose à prouver et qui mettait toujours la pédale au plancher. Comme quoi même si tu as du talent, tu dois travailler fort… tout le temps!