Pendant l'absence de Shea Weber, Jeff Petry a élevé son jeu d'un cran et il a été le catalyseur offensif parmi les défenseurs du Tricolore.
En l'absence du capitaine, il a obtenu 11 buts et 37 passes en 74 matchs.
Son apport a été très précieux et, jusqu'à un certain point, inespéré.
Le problème, c'est qu'après avoir généré 33 points lors des 48 premières rencontres cette année, il a ralenti la cadence à ses 20 derniers matchs.

(Source : hockey-reference.com)
D'une production de 0,6875 points par rencontre, sa moyenne a chuté à 0,4 points par match.
À un moment de l'année où le jeu s'élève d'un cran pour participer aux séries, le Canadien a besoin de la contribution de ses deux meilleurs défenseurs offensifs, dont Jeff Petry.
Qu'est-ce qui pourrait expliquer son ralentissement sur la feuille de pointage? Est-ce parce qu'il joue malgré une blessure qui lui nuit?
La fatigue?
Ou est-ce plutôt parce que plusieurs partenaires se sont succédés à sa gauche, sans avoir pu s'imposer comme une solution durable pour l'appuyer?
À moins que l'Américain ne soit revenu plus près de son rythme de production auquel il nous a habitué depuis le début de sa carrière?
Chose certaine, Claude Julien et Luke Richardson doivent garder ce problème à l'oeil. Déjà que l'avantage numérique du Canadien fait pitié, si leur 2e meilleur défenseur offensif traverse une disette à ce moment-ci, ça va nuire aux chances de jouer au-delà de la saison régulière.