Patrik Laine l'affirme : plusieurs gars dormaient hier… incluant lui
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Patrik Laine a promis, il y a quelques jours, qu'on allait voir « la meilleure version de Patrik Laine » cette saison. C'était en réponse aux propos de son entraîneur, qui avait dit qu'on pourrait possiblement voir la meilleure version de son joueur cette saison.

Mais après deux matchs préparatoires, force est d'admettre que ce n'est pas le cas.

Je sais, je sais : ce ne sont que des matchs préparatoires. Mais si on dit qu'on performe comme on s'entraîne, on comprend que Martin St-Louis est en droit de s'attendre à plus de son attaquant.

Évidemment, Laine a marqué hier, en avantage numérique. C'est sa job #1.

Mais outre ces quelques secondes, cela a été difficile pour son trio, qui ne faisait pas face à la plus redoutable des oppositions. Les chances de survie d'une boule de neige en enfer, ça se tient de plus en plus, comme déclaration pour ce trio-là…

Dans les faits, on a bien compris que sa ligne n'avait pas l'intention de jouer sur 200 pieds. Et c'est un problème.

Laine a beau sortir à nouveau la méthode « je vais être plus que franc devant les médias » en affirmant que plusieurs gars – dont lui – dormaient hier sur la glace, mais il devra passer de la parole aux actes. Les mêmes problèmes reviennent, dans son cas.

Le fait que le CH ait perdu n'est pas le plus gros problème du match d'hier : c'est la façon dont le club a joué qui l'est. C'est le fait que, pour la première fois du camp, Martin St-Louis n'a pas senti son club avancer.

Il est là, le problème.

Mais évidemment, Laine n'est pas le seul gars qui doit être mentionné en parlant du match d'hier. Il y a de nombreux éléments à tenir en compte, dans les faits.

Lesquels, donc?

1. On va commencer avec du positif, tiens. Martin St-Louis a nommé les deux joueurs qui l'ont le plus impressionné hier. Mike Matheson (que j'ai vanté hier soir) en est un.

L'autre? Filip Mesar, qui a un bon camp. Il devra bien commencer à Laval pour espérer un rappel, mais en ce moment, force est d'admettre qu'il fait ce qu'il doit faire.

2. Après avoir connu un superbe premier match préparatoire, Samuel Montembeault l'a échappé, hier. Il a donné cinq buts à ses 12 premiers tirs… alors que sa défensive l'avait juste abandonné.

Jacob Fowler (c'était prévu qu'il joue, en passant) a donné deux buts en troisième, lui.

3. Je sais que bien des réguliers manquaient à l'appel, hier. Mais il faudra espérer que le CH n'ait pas repris sa vilaine habitude de l'automne 2024, soit subir une grosse correction tous les cinq matchs.

Pas besoin de ça en 2025-2026.

4. Joshua Roy n'a pas démontré qu'il est un indispensable au campComparé à un Vinzenz Rohrer, par exemple, on sent qu'il a moins compris son rôle.

Roy n'a pas gagné de point comparé à des Owen Beck ou des Florian Xhekaj, par exemple.

5. Le premier trio n'a pas mal fait et a eu ses chances. Nick Suzuki est notamment à la base du but de Mike Matheson… mais disons qu'il est dur de tirer du positif du match d'hier.

En fait, ce n'est pas vrai : Juraj Slafkovsky se sent mieux sur la glace. C'est déjà ça.

6. Le genou de Kirby Dach a visiblement tenu le coup. Et si on veut continuer de donner dans le positif sur le top-6, on doit noter les mains d'Ivan Demidov.

Quel joueur, pour vrai.

7. Michael Pezzetta a compris qu'à Toronto, son rôle sera de brasser (comme c'était le cas ici, évidemment) la cabane. Et hier, on l'a senti : il a brassé ses anciens coéquipiers.

Combien de matchs jouera-t-il, en 2025-2026?

prolongation

À 10h ce matin, il y aura un entraînement. À quel point le coach va être fâché? Quels éléments seront pratiqués en vue du match de demain soir, à Toronto?

Les réponses sous peu.