Pascal Vincent l’admet : il n’était plus sûr de vouloir entraîner avant d’arriver à Laval

Pascal Vincent en est à sa toute première année à la barre du Rocket. L’entraîneur, qui a succédé à Jean-François Houle, est devenu disponible au moment où le Rocket se cherchait un entraîneur… et il a fini par prendre le poste.

C’était vu à l’époque comme une embauche de grande qualité… et les derniers mois ont (vraiment) confirmé le tout.

Il faut rappeler qu’en 2023-24, Vincent s’était retrouvé à la barre des Blue Jackets de Columbus très peu de temps avant le début de la saison, suite au congédiement de Mike Babcock. Ça l’avait placé dans une situation assez périlleuse… et il en a arraché.

Le nouveau boss des opérations hockey à Columbus, Don Waddell, l’a congédié… et Vincent s’est retrouvé sans emploi. Et de l’aveu même de l’entraîneur, ça a mis fin à ce qui avait été une année très, très éprouvante.

Ça a été si éprouvant qu’avant d’arriver à Laval, il est même allé jusqu’à se demander s’il avait encore envie d’être entraîneur.

Ça a donc été un moment de grande remise en question pour l’entraîneur… jusqu’à ce que le Rocket l’appelle. Un gars du coin, il a vu le poste du Rocket comme une belle façon de remettre sa carrière sur les rails…

Et près d’un an plus tard, le voilà lié à plusieurs postes d’entraîneur-chef dans la LNH pour un possible retour après avoir tout cassé avec son club dans la LAH. Il a eu raison sur celle-là, clairement.

À Laval, il a retrouvé le plaisir de coacher, lui qui vante l’organisation du Canadien pour la façon dont elle est gérée et organisée. Et on s’entend qu’avec le Rocket, il a été placé dans de bien meilleures conditions qu’à Columbus, où il s’était retrouvé entraîneur-chef du club «par défaut» quelques jours avant le début de la saison.

Voyons voir ce qui attendra Vincent, désormais, mais c’est beau de voir que l’entraîneur a été en mesure de retomber sur ses pattes après une année aussi éprouvante.

Évidemment, le CH aimerait probablement pouvoir profiter d’une autre année de Vincent à la barre de son club-école… mais si la LNH appelle, ce sera difficile pour lui de refuser, on s’entend.

En rafale

Si le club aime son lancer frappé, ça pourrait l’aider.

– Joshua Roy connaît de bonnes séries à Laval. [TVA Sports]

– Le CH pourrait utiliser son surplus à la ligne bleue pour s’améliorer ailleurs. [TSN 690]

– Le jeune veut aider son club.

– Bien fait.

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