On pratique le français dans l’organisation du Canadien

Les joueurs du Rocket de Laval pratiquent la langue de Molière. Une formation située au Québec, où le français demeure la langue primaire, est-ce une priorité pour une formation d’inclure des cours de français à ses poulains? N’oubliez pas que la langue du hockey demeure l’anglais. Pouvons-nous réellement blâmer un joueur qui ne parle pas notre langue de ne pas l’apprendre? Non. Toutefois, on peut se réjouir lorsqu’un joueur décide de s’investir afin de connaître un peu cette langue utilisée par la plupart des Québécois.

Certains joueurs du club-école maîtrisent bien notre langue, comme c’est le cas de Brett Lernout, qui a appris ce langage grâce à sa maman et ses études. Markus Eisenschmid a pu apprendre quelques leçons lors de sa sixième année. Chris Terry a aussi fréquenté une école française et se débrouille très bien, du moins, il souligne qu’il comprend très bien cette langue. D’ailleurs, Lernout écoute fréquemment RDS. Ce n’est pas cool qu’un journaliste offre une capsule où ces joueurs jasent en français avec lui?

Dans le vestiaire, les gars comme Eisenschmid et Lernout parlent couramment cette langue avec un gars comme Jérémy Grégoire ou les coachs, par exemple. Le mot qu’ils utilisent le plus souvent : « Tabar*** »

Avec le grand-club, le Canadien compte sur Jonathan Drouin, Phillip Danault, Charles Hudon, Nicolas Deslauriers ou Paul Byron pour livrer des commentaires en français. Avec le Rocket, on retrouve, hormis Lernout, Eisenschmid et Terry, Jérémy Grégoire, Daniel Audette, Yannick Veilleux, Éric Gélinas, Antoine Waked, Zachary Fucale (lorsqu’il y est) et Simon Bourque. Ce n’est pas si mal, tout compte fait. Réjean Tremblay sera content…

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