Offres hostiles : quatre raisons qui vont refroidir les équipes

Ahh, les offres hostiles…

On peut se demander s’il y en aura au moins une cet été dans la LNH. Après tout, l’été dernier, il y en a eu deux et cela a fait jaser en masse. Cela a changé la façon de voir les choses.

Et comme le plafond salarial va monter, plus d’équipes pourront songer à en déposer.

Mais si on joue à l’avocat du diable et qu’on regarde l’autre côté de la médaille, il y a quand même des raisons de croire qu’au contraire, il n’y aura pas vraiment d’offre hostile cet été dans le circuit Bettman.

Voici des raisons pour lesquelles il pourrait ne pas y en avoir cet été.

1. Oui, le plafond qui va monter pour les équipes qui voudront déposer des offres. Mais il va aussi monter pour les équipes qui chercheront à égaler les offres en question, aussi.

C’est à considérer puisque pour réussir une telle manoeuvre, il faut piéger une équipe.

2. En parlant de piéger une équipe : les Oilers se sont fait prendre au piège l’an passé. Ils ont signé des agents libres sans restriction avant de penser à leurs agents libres avec restriction.

Les équipes de la LNH vont apprendre de ces erreurs-là.

3. Elliotte Friedman, en marge de son podcast 32 Thoughts, a amené de bons points. Il a notamment rappelé que Gavin McKenna est en jeu en 2026 et qu’une équipe pourrait avoir peur d’avoir une vilaine saison et d’échanger ce choix-là.

Certains clubs seront donc plus prudents, donc.

Les clubs peuvent se dire que si les Rangers se sont écroulés à ce point-là en 2024-2025, tout le monde peut en être victime. Et tu ne peux pas protéger un choix du top-10 dans une offre hostile.

Tu dois donner tes choix sans condition.

Il est intéressant de mentionner que les choix de 2026 sont en jeu pour les offres de cet été puisque cela aurait lieu après le repêchage 2025. Est-ce un hasard si les Blues en ont fait deux l’année où il n’y avait pas de consensus pour le premier choix du repêchage? Je ne sais pas.

Notons, pour ce que cela vaut, que le CH a tous ses choix, lui. Il peut en faire une – et ne pas être inquiété par des représailles par la suite.

4. Outre le fait que Gavin McKenna (qui a une superbe saison dans la WHL) existe, la loterie peut changer la donne en général. Un club «ordinaire» peut, sans être complètement pourri, monter au repêchage.

Regardez les Islanders et le Mammoth la semaine dernière… et regardez ce qui s’est passé dans la NBA, aussi : il y a eu des surprises et cela a changé la donne au complet.

Je pense quand même qu’il est possible que les étoiles s’alignent pour un club et que les circonstances pourraient faire en sorte que oui, une offre hostile serait sur la table.

Mais un club qui n’est pas sûr de réussir en raison des hypothèses mentionnées ci-haut ne voudra pas insulter un collègue inutilement en déposant une offre hostile qui a peu de chances de réussir.

en rafale

– Lou Lamoriello : les Sabres le veulent.

– Des candidats sérieux à Vancouver pour le poste d’entraîneur-chef.

– Ça recommence ce soir.

– Lane Hutson est trop fort.

– Le questionnement est intéressant.

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