Offre hostile : oubliez l’idée de voir Mavrik Bourque en signer une cet été

Les Stars de Dallas ont du pain sur la planche cet été. Après une (autre) défaite en finale de l’Ouest, le DG Jim Nill a du gros travail à faire pour remanier son effectif, lui qui est déjà serré avec le plafond salarial.

Ce n’est pas pour rien que Jason Robertson est constamment évoqué comme une cible pour une transaction : les Stars manquent d’argent.

Et ça, c’était intéressant dans l’optique où le contrat du Québécois Mavrik Bourque prendra fin le 1er juillet prochain. Il était éligible à signer une offre hostile, lui qui allait devenir joueur autonome avec restriction… et une équipe aurait pu mettre les Stars dans le trouble avec une belle offre.

Or, ça n’arrivera pas pour une raison bien simple : les Stars se sont entendus avec Bourque sur les modalités d’un contrat d’un an à 950 000 $.

Il ne deviendra donc pas joueur autonome avec restriction.

Rappelons que l’an dernier, l’attaquant de 23 ans a récolté 11 buts et 25 points en 73 matchs. Il a toutefois été limité à trois matchs en séries malgré le long parcours de son club.

On sent qu’il n’est pas encore pleinement établi comme un régulier à Dallas, même s’il a pris des pas dans la bonne direction cette année.

Cela dit, avec Bourque qui est sous contrat, il devient de plus en plus difficile de trouver une réelle cible pour une offre hostile dans la LNH. Les Stars sont l’une des rares équipes qui auraient vraiment pu être coincées avec une offre hostile… et Bourque, qui était la cible populaire, est maintenant sous contrat.

Il n’était visiblement pas intéressé à tester le marché pour voir si une équipe aurait pu s’essayer.

Un autre dossier de réglé à Dallas, donc, alors que le club s’assure de conserver l’un de ses jeunes joueurs en ville. Et en plus, il le fait sans débourser une fortune.

Prolongation

Rappelons que depuis hier, les Stars sont très actifs. En plus de s’entendre avec Matt Duchene et Nils Lundkvist, le club a envoyé Mason Marchment à Seattle.

Sortir le salaire de ce dernier de la masse salariale du club, ça a donné un peu de flexibilité… et Jim Nill n’a pas tardé à l’utiliser.

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