À l’automne dernier, le collègue Maxime Truman s’était entretenu avec Luc Poirier. Il avait relaté les grandes lignes de cet entretien-là dans un texte pour DLC (disponible ICI), et parmi celles-ci, le sujet d’un retour des Nordiques à Québec a été évoqué.
Ce qu’on apprenait, c’est que dans la dernière décennie, Poirier a tenté de ramener les Nordiques. Il avait fait une offre de 800 M$ pour une équipe d’expansion ainsi qu’une offre de 380 M$ pour racheter les Coyotes, mais dans les deux cas, ça n’avait pas fonctionné.
Pourquoi je vous parle de ça aujourd’hui? En fait, c’est que dans les derniers jours, Poirier était au Circuit Gilles-Villeneuve dans le cadre du Grand Prix… et il en a notamment profité pour offrir une entrevue à RDS.
Et dans cette entrevue-là, Frédéric Plante, qui lui a jasé en ondes, lui a demandé s’il avait de l’intérêt pour investir dans le monde de la Formule 1. Sauf que visiblement, ça n’intéresse pas forcément l’homme d’affaires… qui a plutôt un intérêt différent pour le monde du sport :
Je préférerais avoir une équipe, mettons le retour des Nordiques à Québec, j’aimerais ça. – Luc Poirier
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Vraisemblablement, donc, les échecs de la dernière décennie n’ont pas trop affecté l’intérêt de Poirier pour ramener une équipe de la LNH à Québec. Il aimerait visiblement toujours y arriver… même si les prix ont explosé depuis la dernière fois qu’il a essayé d’acquérir une équipe.
D’autant plus qu’il racontait que la LNH n’avait pas vraiment d’intérêt pour retourner à Québec, à l’époque. Et les têtes dirigeantes n’ont pas vraiment changé depuis…
Or, c’est intéressant de l’entendre dire ça quelques semaines après que Renaud Lavoie ait noté que «personne au Québec ne se manifeste pour ramener une équipe à Québec». C’est à ce moment-là que l’idée de voir un Américain amener une équipe dans la capitale avait été évoquée.
On peut donc penser que malgré son intérêt, Poirier ne s’est pas forcément manifesté clairement.
Il faudra voir si tout ça sera amené à changer éventuellement, mais au moins, il semble y avoir quelqu’un à quelque part au Québec qui aimerait s’investir dans ce projet-là.
Et ça, c’est déjà mieux que rien.