Nick Suzuki ignoré au 4 Nations : rien à voir avec les Mondiaux, se défend Julien BriseBois
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Lors de la Confrontation des 4 Nations, Nick Suzuki n'a pas fait partie de la formation du Canada. Le capitaine du CH, qui était vraisemblablement un candidat, n'a finalement pas été retenu par les dirigeants d'Équipe Canada.

Et clairement, ça a motivé Suzuki, qui s'est mis à tout casser en fin de saison. Il a été si dominant qu'il a amené le Canadien en séries presque à lui seul, terminant la campagne avec 89 points.

Aux yeux de bien des gens, le fait qu'il ait refusé de jouer aux Mondiaux le printemps précédent avait joué contre Suzuki. On sait que c'est parfois un facteur dans les décisions (Lane Hutson peut vous le confirmer), et ça avait été évoqué comme une possible explication.

Mais questionné à ce sujet-là, Julien BriseBois (DG adjoint pour l'équipe canadienne) s'est défendu : ça n'a pas été un facteur dans la décision.

Il explique que les dirigeants veulent gagner. pas faire de la politique. Il n'allait pas dire le contraire, évidemment (même si Bill Guerin l'a un peu fait, lui), mais c'est intéressant malgré tout.

En gros, ce que BriseBois explique, c'est qu'une absence aux Mondiaux ne nuit pas à un joueur, mais qu'une présence peut permettre à un gars de gagner des points. Samuel Montembeault, par exemple, avait tout cassé aux Mondiaux en 2023, ce qui a joué en sa faveur pour la Confrontation des 4 Nations.

Quand les gars participent, ça permet aux dirigeants de les voir dans un contexte de hockey international et d'apprendre à les connaître. Ce sont de réels facteurs, après tout.

Ainsi, donc, le fait que Suzuki n'ait pas pris part aux derniers Mondiaux ne devrait pas, si on se fie aux propos de BriseBois, empêcher Suzuki de représenter le Canada aux prochains JO. Mais le fait que Noah Dobson y ait été, par contre, pourrait jouer en la faveur du défenseur.

La nuance, elle est là. Voyons voir ce que ça va donner quand viendra le temps d'annoncer la formation canadienne, maintenant.