Nick Suzuki aux JO : Doug Armstrong le voit être utilisé à toutes les sauces
Crédit: NHL.com

C'est maintenant officiel : Nick Suzuki va porter les couleurs du Canada aux prochains Jeux olympiques. Le capitaine a gagné son pari, et il n'a vraiment pas volé sa place.

Après avoir été ignoré à la Confrontation des 4 Nations, il aura finalement sa chance de jouer pour le Canada.

Suzuki, qui a visiblement appris la nouvelle ce matin, en a profité pour enregistrer une petite vidéo afin de remercier les partisans pour leur soutien dans ce processus-là. Bien fait.

Mais la question, maintenant, c'est de savoir ce qui attend Suzuki aux JO. Et à ce niveau-là, Doug Armstrong a donné des éléments de réponse ce midi.

En fait, selon le DG d'Équipe Canada, le club sait que Suzuki est capable de porter plusieurs chapeaux. Il peut être utilisé en avantage numérique, en infériorité numérique et à 5 contre 5.

Ce qu'on comprend, donc, c'est qu'il risque de porter plusieurs chapeaux.

Armstrong, qui a aussi vanté la capacité du capitaine à gérer la pression du marché montréalais, semble voir en Suzuki un gars qui peut vraiment aider son club. Il existe un monde dans lequel Suzuki est un extra avec le Canada, mais si son numéro est appelé, les dirigeants le voient comme un gars qui peut jouer partout.

Et selon Pierre LeBrun, le processus qui a mené à la sélection de Suzuki est intéressant. Les dirigeants ont hésité pendant longtemps entre Suzuki et Bo Horvat… mais les deux gars n'ont pas arrêté de leur forcer la main.

Ils ont donc pris les deux… et ça a coûté un poste à Sam Bennett, en bout de ligne.

On peut donc penser que dans l'éventualité où l'un des 14 attaquants devait se blesser d'ici le début des JO, Bennett serait le premier choix du club pour le remplacer. Parce que visiblement, le Canada ne voulait pas le laisser à la maison : c'est Suzuki et Horvat qui ont forcé la main du club.

On verra donc ce qui attendra Suzuki aux prochains JO, mais j'imagine que le capitaine respire un peu mieux depuis qu'il a appris la nouvelle. Et il n'a pas dû détester le fait d'entendre Armstrong lui donner de l'amour, hehe.

En rafale

– De grosses blessures à Toronto.

– Ça se défend.

– Belle lecture.