Nick Suzuki apprend le français par lui-même
Crédit: Capture d'écran / RDS

Tout récemment, les partisans des Canadiens de Montréal ont été très gâtés. Le capitaine Nick Suzuki a donné une entrevue en français.

C'était important pour lui de faire ça, mais il faut dire que c'est extrêmement important pour les partisans qui n'ont pas connu de capitaine francophone depuis Vincent Damphousse.

De voir un capitaine du CH anglophone mettre les efforts nécessaires pour apprendre la langue de Molière, c'est toujours très bien reçu par les partisans.

Mais il y a une chose qui surprend encore plus que tout ça : Suzuki apprend la langue française par lui-même. Vous avez bien lu, le capitaine est autodidacte quand vient le temps d'apprendre le français.

Et on sait qu'apprendre cette langue quand ce n'est pas ta langue maternelle, c'est très compliqué. Chapeau à lui pour tous les progrès qu'il a fait par lui-même.

Comme Marc-André Perreault l'a mentionné sur les ondes de BPM Sports aujourd'hui, c'est carrément un cadeau qu'il a fait aux partisans.

En effet, je suis prêt à parier qu'il n'y a pas beaucoup de partisans de la Flanelle qui ne sont pas heureux de cette entrevue.

Comme Suzuki a aussi rajouté ce midi dans une mêlée de presse, il a déjà pris des cours de français en 10e année, ou bien en secondaire 4.

Bien que ça fasse déjà un bon moment, il a tout de même gardé une certaine base et est parti de là quand il est arrivé à Montréal. Et il faut dire qu'il s'est très bien débrouillé.

Mais, comme il l'a mentionné ce midi, il sait très bien parler et lire. C'est la compréhension qui est un plus gros défi.

Il faut dire qu'il a eu de l'aide durant ses années en tant que membre du CH. Il a côtoyé plusieurs Québécois et il essaie le plus possible de leur parler en français, mais David Savard, Mike Matheson et Chantal Machabée ont été d'une grande aide pour Suzuki.

Bref, un capitaine du Tricolore qui parle en français et surtout qui fait les efforts pour l'apprendre, c'est très important pour les partisans du CH. Disons qu'il s'y prend de la bonne manière pour les mettre de son côté.