Mine de rien, l’avantage numérique du Canadien est dans le top-10 de la LNH

Depuis 15 matchs, le Canadien a un bon avantage numérique. Et comme la saison est vieille de 15 matchs…

Je ne sais pas jusqu’à quel point vous aviez ça sur votre carte de bingo, mais le Canadien, après un mois d’activités (ce qui est un échantillon qui commence à vouloir dire quelque chose), a un power play dans le top-10 de la LNH. Rien que ça.

Dans les dernières années, le Canadien en a toujours arraché. Les fans ont souvent demandé la tête d’Alex Burrows en 2023, lui qui ne semblait pas peser sur les bons boutons en avantage numérique.

Mais là, avec l’aide de Martin St-Louis, tout va mieux.

De moins en moins, les gars ont l’air de ne pas savoir où aller sur la glace en avantage numérique… et ça bouge plus, avec et sans la rondelle. Ce n’est pas encore parfait, comme le souligne Anthony Desaulniers chez BPM Sports, mais quand même.

L’homme de radio a d’ailleurs mis des mots sur ma pensée : même si le CH marque, ce n’est pas encore parfait, comme processus. Je vous recommande l’écoute de la chronique de Renaud Lavoie ce matin.

Mais bon. Tout ça pour dire que le CH est au dixième rang de la LNH aujourd’hui en avantage numérique. Son taux d’efficacité de 23 % est assez bon, dans les circonstances actuelles.

Comme je l’ai dit, je n’avais pas prévu ça.

Dans les faits, dans 11 des 12 derniers matchs du Canadien, le club a au moins un but en supériorité numérique. À Vegas, à la toute fin du mois d’octobre, le CH a quand même marqué sur les unités spéciales puisqu’à défaut de l’avoir fait avec un homme en plus, il l’a fait avec un homme en moins.

En novembre, lors de ses six matchs, le power play d’Alex Burrows a au moins un but par rencontre. C’est une belle séquence active.

Si ça ne s’annonçait pas comme ça en début de saison (lors des trois premiers matchs, le CH n’a marqué en avantage numérique que contre Toronto), disons que le club s’est racheté.

Prochaine étape? Marquer à cinq contre cinq plus souvent.

PLUS DE NOUVELLES