La direction du Canadien de Montréal a bouclé l'épineux dossier de Lane Hutson. Elle peut désormais tourner son attention vers celui de Mike Matheson. Le défenseur de 31 ans, pilier de la brigade défensive du Tricolore, s'est imposé comme l'un des joueurs les plus polyvalents de l'équipe depuis son arrivée à Montréal en juillet 2022, dans une transaction impliquant Jeff Petry.
À son arrivée, Matheson a été l'une des premières pierres de la reconstruction du club. Utilisé d'abord dans un rôle offensif, il a souvent été appelé à diriger la première unité d'avantage numérique. Mais avec l'émergence de Lane Hutson et l'arrivée de Noah Dobson, son mandat a évolué vers des missions plus défensives. Aujourd'hui, il s'impose comme un élément clé à la fois en infériorité numérique et lorsque son équipe fait forces égales avec l'adversaire. Il démontre ainsi une remarquable capacité d'adaptation.
Cette approche de gestion et d'adaptation, qui repose sur la constance et la performance, trouve un écho dans d'autres secteurs au Canada. Par exemple, pour les nouveaux joueurs canadiens, la montée des nouveaux casinos en ligne illustre une dynamique similaire : apprendre à composer avec des environnements changeants, comprendre les règles et s'ajuster rapidement pour tirer parti des meilleures opportunités. De la même manière, le Canadien de Montréal mise sur la flexibilité et la préparation de ses joueurs, une stratégie qui s'avère payante à long terme dans une ligue où tout évolue vite.
Cette polyvalence renforce d'ailleurs la valeur du joueur, notamment dans un contexte où le Canadien tente de bâtir un effectif compétitif et durable. Le cas Matheson illustre parfaitement la philosophie du club : miser sur la constance, la fiabilité et la contribution sur l'ensemble de la glace.
La question qui demeure est celle de savoir combien vaut un défenseur capable de jouer plus de 25 minutes par match, en moyenne, tout en neutralisant les meilleurs attaquants adverses. En se basant sur les contrats récemment signés par des défenseurs d'un profil similaire, une entente avoisinant les 7 M$ par saison semble réaliste.
Jake Walman (Oilers), Neal Pionk (Jets), Brady Skjei (Predators) et Brandon Montour (Kraken) ont tous signé des contrats dans cette fourchette salariale au cours des derniers mois. Comparé à eux, Matheson se distingue par ses statistiques défensives avancées : récupération de rondelles libres, efficacité dans les batailles le long des rampes et capacité à faire avorter les jeux adverses avec son bâton.
Et il n'est pas en reste sur le plan offensif. En dehors des catégories dominées par Montour (tirs, buts, buts attendus), le défenseur montréalais se classe parmi les meilleurs pour les entrées de zone, les sorties de territoire, le temps de possession et les passes. Ces performances renforcent l'idée que 7 M$ pourrait même être une évaluation prudente de sa valeur.
Toutefois, comme la tendance actuelle dans la LNH est d'accepter des contrats légèrement inférieurs à sa pleine valeur marchande, une entente à ce montant pourrait convenir aux deux parties. Pour le Canadien, il s'agirait d'ajouter une autre pièce importante à son noyau sous contrat jusqu'à la saison 2029-2030, à un coût qui ne dépasserait pas 6 % de la masse salariale à moyen terme. C'est une véritable aubaine.
Enfin, la condition physique exceptionnelle de Matheson et son coup de patin fluide laissent croire qu'il pourrait maintenir son niveau bien au-delà de la trentaine, à l'image de Kristopher Letang, encore performant à 41 ans.