Quand Michel Therrien encense les rivaux | Abolir les tirs de barrage? | En rafale

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Quand Michel Therrien encense les rivaux

Foi de Michel Therrien, les Maple Leafs de Toronto représentent sans contredit l’équipe du futur dans la LNH, eux qui regorgent de jeunes joueurs de talent.

S’il est étonnant de voir le pilote des Canadiens de Montréal louanger un rival historique, on ne peut pas le condamner pour avoir tenu de tels propos… Il dit vrai!

Il y a quelques années, les Maple Leafs ont arrêté de prendre des raccourcis comme embaucher des joueurs autonomes au bout du rouleau et échanger des jeunes et de bons choix au repêchage pour patcher et ils ont accepté de souffrir durant quelques années pour mettre la main sur de bons espoirs, tout en liquidant des vétérans qui ne faisaient pas partie de l’avenir de l’équipe.

Trois ans après avoir décidé d’emprunter cette voie, voilà que l’équipe est en avance sur l’échéancier et constitue déjà une formation qui aspire aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley. C’est tout un revirement de situation pour ce club faisant partie des six équipes originales qui n’a pas mis la main sur la Coupe Stanley depuis 1967.

Il est important que les dirigeants de l’équipe, soit Brendan Shanahan et Lou Lamoriello, ne tombent pas dans le piège de penser que leur équipe n’est qu’à deux ou trois éléments près de gagner la Coupe Stanley cette année, ils doivent poursuivre leur travail de construction et laisser leurs jeunes joueurs électrisants grandir ensemble et apprendre à gagner en groupe.

Les Flames de Calgary ont entrepris une reconstruction il y a quelques années et ils ont devancé leur échéancier en participant aux séries de fin de saison contre toute attente. Résultat? Ils se pensaient arrivés et ils ont tenté de prendre des raccourcis en laissant partir de précieux choix au repêchage pour faire l’acquisition de joueurs établis et ils ont offert de gros contrats à des joueurs autonomes ordinaires. Ce faisant, ils ont fait du surplace pendant deux ans. Une équipe qui opte pour une reconstruction se doit de mettre des balises claires sur les étapes à emprunter et ne pas y déroger, peu importe les résultats à court terme. Si on poursuit de la sorte à Toronto, les partisans des Leafs vont pouvoir acclamer une formation qui aspire aux grands honneurs durant une bonne dizaine d’années. C’est d’ailleurs une tendance qui risque de faire des petits dans la LNH. Les Leafs sont sur le point de réaliser ce que les Oilers essaient de faire depuis dix ans, en vain.

Abolir les tirs de barrage?

The Hockey News y va d’une proposition qui fait bien du sens en suggérant d’abolir les tirs de barrage et de les remplacer par une prolongation du jeu à trois contre trois. Les tirs de barrage ne sont pas très populaires chez les « gens de hockey », eux qui soulèvent, comme argument, le fait qu’on transforme un sport d’équipe en compétition individuelle, ce qui a pour effet de dénaturer le sport.

Avec autant d’acheteurs, les vendeurs ont l’avantage

On a fait grand état des demandes démesurées du directeur général des Coyotes de l’Arizona, John Chayka, pour les services de l’attaquant Martin Hanzal. En effet, Chayka aurait demandé à Marc Bergevin de céder, en retour de son gros joueur de centre qui sera libre sans compensation au terme de la campagne, le jeune Michael McCarron, un choix de premier tour et un autre choix au repêchage conditionnel. Si la demande est totalement hors proportion, comment blâmer le plus jeune DG de la LNH pour sa gourmandise, alors qu’il n’y a que deux équipes qu’on peut déjà placer dans le camp des vendeurs à travers toute la LNH, en l’occurrence les Coyotes et l’Avalanche du Colorado. C’est un principe connu, quand l’offre est inférieure à la demande, on assiste à une inflation des prix.

Chayka n’aura jamais autant pour Hanzal, mais il a beau jeu d’attendre le plus offrant, car il ne faut jamais sous-estimer l’imbécilité, excusez le terme, d’un DG qui doit absolument atteindre les séries éliminatoires pour garder son job, parlez-en à un certain Geroge McPhee qui avait donné Filip Forsberg pour obtenir Martin Erat il y a quelques années. Pendant ce temps, à Dallas, on jonglerait avec l’idée de se positionner dans le camp des vendeurs, alors que les Johnny Oduya, Patrick Sharp, Ales Hemsky, Jiri Hudler, Patrick Eaves et compagnie pourraient permettre à l’équipe de Jim Nill de ré-outiller en vue de la prochaine campagne, puisque les Stars ne vont nulle part cette année (TSLH)

En rafale

– C’est la section Métropolitaine qui a remporté les grands honneurs du mini-tournoi des étoiles de la LNH en défaisant la section Pacifique en grande finale par le pointage de 4-3.

– Shea Weber était fier de ne pas s’être fait prendre sur la glace pour un but de l’adversaire.

https://twitter.com/CanadiensMTL/status/825869521655197696

– Pour Don Cherry, c’est parce que le match est présenté au Québec qu’il a été exclu… Pauvre Don, sa xénophobie et son racisme n’ont aucune limite.

– Pour Gary Bettman, la participation des joueurs de son circuit aux Jeux olympiques fait mal à la LNH.

Les joueurs n’ont pas le même avis que le dirigeant de leur ligue et préfèreraient avoir l’occasion de représenter leur pays. (RDS)

– Le défenseur Michal Rozsival, des Blackhawks de Chicago, est présentement sur la touche et l’équipe a placé son nom sur la liste des blessés, sans toutefois préciser la nature du mal qui force le retrait de Rozsival de l’alignement de la troupe de Joel Quenneville. (RDS)

– Bon plan de match pour Wayne Simmonds, le joueur par excellence du Match des étoiles : s’organiser pour ne pas faire un fou de lui!

– Alex Ovechkin joue au porteur d’eau pendant le match des étoiles.

– L’aura de vedette de P.K. Subban est évident et son côté show man ne fait aucun doute, il fait courir les foules par son charisme. Pour François Gagnon, Subban évoluera un jour pour les Kings de Los Angeles.

– Charlie Lindgren apprécie l’expérience du Match des étoiles de la LAH.