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Michel Bergeron ne croit pas au retour des Nordiques de Québec

Je ne sais pas si vous avez eu la chance de visionner le premier épisode du documentaire sur la rivalité entre le Canadien et les Nordiques. Mais si la réponse est non, prenez une heure et allez-y.

C’est du bonbon.

Pour un gars comme moi, qui est né quelques mois après la transaction qui a fait passer Patrick Roy à l’Avalanche, de vivre ce que mon père et les autres amateurs de hockey du Québec ont vécu, c’est de l’or.

Mais par la force des choses, cela nous pousse à nous poser la question suivante : est-ce qu’une nouvelle mouture de cette rivalité-là a des chances de voir le jour dans les prochaines années?

Après tout, Québec a beau avoir des gens sur le dossier (on pense ici au ministre des Nordiques), mais tant que Gary Bettman ne voudra pas amener un club à l’autre bout de la 20, ça ne se fera pas.

À ce sujet-là, Michel Bergeron, visage important de la rivalité, a perdu espoir. Comme il l’a dit à BPM Sports, il ne croit pas au retour des Nordiques du côté de Québec pour la suite des choses.

Et clairement, ce n’est pas via un déménagement des Coyotes au nord de la frontière que l’espoir pourra renaître puisqu’en ce moment, les Coyotes progressent bien vers un nouvel aréna à temps plein à Tempe.

Hier, un vote municipal a eu lieu et il a été accepté à l’unanimité.

Le vote servait à déterminer s’il pouvait y avoir du support afin de construire le fameux aréna qui doit être érigé pour garder le club en ville. C’est donc un premier pas important.

La prochaine étape? Un référendum local pour voir si le Québec doit se séparer si la population approuve le projet.

Et clairement, le but sera de garder le club dans le désert à long terme. On le savait, mais Gary Bettman a renchéri en affirmant que le club était prêt à signer une entente de non-relocalisation de 30 ans.

Un nouvel aréna voudrait aussi dire qu’un repêchage et/ou un Match des étoiles débarquerait à Tempe.

Avec la ligue qui n’a pas forcément de plan d’expansion dans la manche et avec des clubs qui (pour le meilleur et le pire) ne sont pas à déménager, on peut penser que le paysage de la LNH ne bougera pas à court terme et que même si ça devait se faire, Houston serait une cible importante.

Et ce, au grand malheur des gens de Québec.

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