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« Même si le CH veut conserver Christian Dvorak, je ne serais pas surpris qu’il veuille partir »

Même si on parle beaucoup des joueurs que le CH pourrait cibler le 1er juillet prochain, il ne faut pas oublier que le club a aussi des joueurs autonomes en devenir au sein de sa formation. Après tout, des gars comme Christian Dvorak et Joel Armia ont rendu de fiers services en ville au cours des dernières années, et ils sont en voie de devenir joueurs autonomes dans une dizaine de jours.

Le sentiment populaire, en ce moment, c’est que les deux joueurs ne seront pas de retour. Leur départ ferait mal (surtout en désavantage numérique), mais il y a des jeunes qui poussent et il faudra leur faire de la place.

Par contre, le cas de Dvorak est un peu plus intéressant. Le CH a un surplus de centres droitiers, et un gars comme Dvorak (qui est gaucher) pourrait encore aider le temps d’un an ou deux. Ce n’est pas pour rien que le club avait de l’intérêt pour Jonathan Toews, t’sais.

Et lors de la baladodiffusion Tellement Hockey, Marc Antoine Godin a jasé un peu du cas de Dvorak… et à l’écouter parler, on comprend qu’il a l’impression que l’attaquant n’a peut-être pas forcément envie de revenir : retourner aux États-Unis, ça lui parle probablement plus.

Parce qu’en réalité, Dvorak serait loin d’être la pire option pour le club… mais il aura de l’intérêt au sud de la frontière et c’est lui qui aura le dernier mot.

On sait que Dvorak, qui n’a pas toujours été le favori de la foule au cours des dernières années, est capable d’aider une équipe dans un rôle de soutien. Il y a des équipes qui vont lui faire de l’œil, et on peut penser que d’aller jouer plus près de la maison est quelque chose qui va l’intéresser.

Je me demande, par exemple, si les Blackhawks, qui ont de l’argent en masse et qui pourraient profiter d’un gars comme Dvorak (qui est natif de l’Illinois) pour s’acquitter de missions défensives, pourraient lui faire une offre compétitive. 

Par contre, il faut aussi se demander si Dvorak pourrait se laisser convaincre par l’idée de rester à Montréal pour jouer avec une équipe de plus en plus compétitive et dans laquelle il a de bons amis. Il a su retrouver le chemin du succès avec des gars comme Josh Anderson et Brendan Gallagher cette année, et essayer de recréer cette magie-là pourrait être un argument en la faveur du CH.

Ça, c’est en assumant que le club aimerait le garder.

Je m’attends à voir Dvorak, tout comme Armia, quitter le CH en vue de la prochaine saison. Les deux auront probablement de meilleures offres ailleurs, et ce ne serait pas une vilaine chose pour le Tricolore de faire de la place aux jeunes qui poussent.

Mais si jamais Dvorak est ouvert à l’idée de revenir, ce ne serait pas une vilaine chose de le ramener pour un an ou deux.

En rafale

– Le party se poursuit chez les Panthers.

– Intéressant.

– Transaction monstre dans la NBA.

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