La prolongation de contrat de 100 millions $ pour huit ans paraphée par Connor McDavid plus tôt cette semaine a fait beaucoup jaser à travers la LNH. Si certains ont considéré qu’il s’agit d’une entente trop faramineuse pour un joueur qui a deux saisons derrière la cravate dans la LNH, d’autres considèrent qu’il s’agit d’un pacte juste et équitable.
Le chroniqueur David Staples, pour le Edmonton Journal, se range définitivement dans le deuxième camp, lui qui a fait un palmarès des sept meilleures raisons qui expliquent pourquoi le contrat du jeune prodige est, dans les faits, un rabais pour les Oilers.
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Parmi ces raisons, Staples rappelle qu’historiquement, les Oilers ont eu beaucoup de difficultés à conserver les services de leurs joueurs étoiles, de Wayne Gretzky à Chris Pronger, en passant par Paul Coffey. Le fait d’avoir sécurisé le futur de McDavid à Edmonton pour les neuf prochaines années aura de quoi réjouir les partisans.
Aussi, sur le plan financier, le salaire du jeune prodige occupera, lorsqu’il sera effectif dès la saison 2018-2019, environ 16,7% de la masse salariale des Oilers. Au fil du temps, Staples a calculé que si le plafond salarial augmente de 2,82% par saison, à la dernière année de son contrat, Connor McDavid va accaparer 10,72% de la masse salariale de son équipe.
Dans un marché libre et sans plafond salarial pour freiner une escalade de salaires, j’abonde dans le même sens que le chroniqueur : le capitaine des Oilers, qui est parmi les joueurs les plus électrisants de la LNH, s’il n’est pas déjà le plus électrisant, aurait pu réclamer et obtenir un salaire annuel autour de 25 millions $ par saison.
Mais surtout, une vraie superstar comme McDavid permet à une équipe de viser la Coupe Stanley à chaque année et donc, de devenir une destination attirante pour les autres joueurs de la LNH. Après plusieurs saisons difficiles, il s’agit d’une embellie plus que bienvenue à Edmonton.