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Mattias Norlinder a (de loin) le pire différentiel de la Ligue américaine cette saison

Mattias Norlinder a connu un excellent camp d’entraînement chez le Canadien.

Il a impressionné la direction au point où il a été le dernier défenseur retranché, alors qu’il se battait pour un poste avec Justin Barron.

Malgré tout, il y avait beaucoup d’enthousiasme face à son rendement parce qu’il a semblé prendre un step dans sa game. Il est arrivé au camp en pleine confiance et ça a vraiment paru. 

Il était donc logique de s’attendre à ce qu’il soit l’un des piliers du Rocket de Laval en défense, mais ce n’est pas le cas en ce moment.

Le jeune défenseur de 23 ans peine à s’impliquer offensivement après avoir récolté un but et une passe à ses dix premiers matchs de la saison et son rendement défensif inquiète vraiment.

À l’heure d’écrire ces lignes, on constate sur le site web de la Ligue américaine que le défenseur a de loin le pire différentiel de la ligue (-13).

Logan Mailloux et Philippe Maillet (-9) sont quant à eux installés à l’avant-dernier rang de la ligue à ce chapitre.

Ouch.

(Crédit: AHL.com)

Il s’agit d’un aspect à corriger pour Mattias Norlinder s’il veut un jour avoir la chance de cimenter sa place dans une formation de la Ligue nationale.

On parle d’un défenseur qui a de belles qualités offensives, mais ça ne lui donne pas le droit de nuire à son club défensivement pour autant. Surtout dans le contexte où il ne produit pas offensivement non plus…  

Le même discours s’applique à Logan Mailloux, mais ce dernier en est à ses premiers pas chez les professionnels. Je suis prêt à lui pardonner, mais c’est inacceptable pour Norlinder parce qu’il a déjà de l’expérience dans la Ligue américaine.

Le Rocket, qui a un club jeune, connaît un début de saison difficile et on le comprend quand on voit que seulement six joueurs se retrouvent dans le positif cette saison.

On parle ici de Brady Keeper (+4), Jayden Struble (+2), Lucas Condotta (+2), Olivier Galipeau (+1), Joel Armia (+1) et Mitchell Stephens (+1).

Il est difficile de développer des jeunes dans un contexte où l’équipe perd la plupart du temps depuis le début de la saison et la tendance devra changer avant longtemps si le Rocket souhaite participer aux séries éliminatoires.

La saison est encore jeune, mais il est temps de se réveiller pour les hommes de Jean-François Houle.

Le Rocket était en congé cette semaine et tentera de renouer avec le chemin de la victoire dimanche, au Manitoba, après s’être fait rincer 5-0 par les Marlies de Toronto à sa dernière sortie. L’occasion est belle, puisque le Moose a un début de saison correct (fiche de 4-4-0).

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