Mason McTavish : comment le Canadien se compare aux autres équipes?

Le Canadien garde un oeil sur Mason McTavish. Ça, vous le saviez.

Jimmy Murphy, du site RG média, en a parlé récemment dans un papier. Le Canadien, tout comme les Hurricanes, veulent être tenus au courant des développements dans le dossier.

Mais dans les faits, ils ont peut-être un peu moins de chances que les Red Wings… si jamais McTavish est échangé, bien évidemment.

Pourquoi est-ce que c'est le cas? Parce que si jamais McTavish est échangé, il y aura deux aspects importants à tenir compte : le prix à payer aux Ducks et le prix à payer au joueur.

Comment le Canadien se compare-t-il aux autres équipes dans tout ça?

En termes de prix à payer aux Ducks, on sait que les Ducks voudraient un jeune défenseur droitier de premier plan. Chez les Red Wings, ça voudrait dire Axel Sandin-Pellikka. Et chez le Canadien? David Reinbacher, genre.

Je ne vois pas le Canadien échanger Reinbacher. Jimmy Murphy et Tony Marinaro, qui ont jasé du sujet hier au Sick Podcast, n'ont rien dit qui nous laisse croire que le CH veut faire ça non plus.

Je ne suis pas étonné. Reinbacher contre McTavish, ce serait de déshabiller Paul pour habiller Jean.

Le Canadien a vraiment confiance en Reinbacher et je ne vois pas le club abandonner le projet pour un centre #2, aussi jeune et aussi bon soit-il à Anaheim.

Pourquoi les Red Wings pourraient-ils plus le faire, eux?

Parce que le temps commence à presser à Détroit, où le plan de Steve Yzerman ne fonctionne pas. Amener du renfort à court terme pourrait l'aider à sauver son emploi. Parce que oui, même s'il est une légende, il a de plus en plus de pression, selon Murphy…

 

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Et l'autre aspect, c'est l'argent.

Même si le Canadien, qui pourrait se départir du contrat de Carey Price en septembre, veut obtenir McTavish, il ne peut pas lui offrir un trop gros contrat dès maintenant. La Flanelle dépasse le plafond de 4.8 M$, en ce moment.

Rappelons qu'un club peut dépasser le plafond salarial de 10 % durant la saison morte. Et que jusqu'à preuve du contraire, durant l'été, le contrat de Price compte.

Le plafond est actuellement de 95.5 M$, ce qui veut dire qu'un club peut avoir un cap de 105.05 M$ durant l'été. Le Canadien a encore 4.72 millions de dollars de lousse.

Vous me direz que le Canadien pourrait aller chercher ses droits, s'entendre avec lui sans signer et espérer qu'une autre équipe ne lui fasse pas d'offre hostile. Ce n'est pas faux.

Mais il faut considérer ceci :

• Mason McTavish, qui veut un contrat à long terme (contrairement aux Ducks, qui veulent un contrat pont), demanderait plus d'argent que 4.72 M$ par année.
• Le Canadien devrait, malgré le départ potentiel (du contrat de) de Carey Price, se conformer au plafond de 95.5 M$ une fois la saison régulière commencée.

Tout cela fait en sorte que même s'il n'est pas impossible de penser que le CH pourrait couper dans le gras ailleurs, la venue de McTavish représente, à court terme, un énorme défi.

Surtout que les Ducks ne tiennent pas à l'échanger. Il n'est pas à donner, le jeune.

Mason McTavish, how do you do?! 🥶

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— NHL (Bot) (@notnhl.bsky.social) 24 janvier 2025 à 00:14

Et avec le lousse salarial des Ducks et l'absence de liberté monétaire du Canadien, ne retenez pas votre souffle quant à une offre hostile de la part de Kent Hughes et de Jeff Gorton.

À suivre, donc.