Martin St-Louis sait ce que ça prend pour battre les gros clubs
Crédit: Capture d'écran / X

Il y a une certaine tendance qui semble rattraper le Canadien de Montréal depuis quelques années.

Quand le CH affronte un gros club, ce n'est pas facile. Ce n'est jamais facile, en fait.

On l'a vu en séries lors de la dernière saison contre les Capitals et on l'a vu aussi mardi soir au Centre Bell, contre les Kings. Le Canadien n'avait pas ce qu'il fallait pour rivaliser avec la formation de Los Angeles plus tôt cette semaine au niveau physique et ça a fini par couler le club.

Mais Martin St-Louis dit savoir ce que ca prend pour être bon contre un club comme celui des Kings – et comme celui des Stars, qui seront au Centre Bell ce soir.

La recette secrète, c'est l'échec avant. Et si le CH ne commence pas le match en étant impliqué à ce niveau-là, c'est là que ça peut se compliquer aux yeux du pilote de l'équipe montréalaise.

Tu dois être un peu plus vite sur l'échec avant. Tu dois arriver plus de bonne heure. Si tu arrives à l'heure, tu vas “dealer“ avec le jeu physique. – Martin St-Louis

C'est ce qui a fait défaut face aux Kings.

Mardi, avant le match, on n'arrêtait pas de dire qu'il fallait lancer des rondelles en fond de territoire et être agressif sur le forecheck… mais ce n'est pas arrivé. Et les Kings ont eu l'opportunité de faire un peu ce qu'ils voulaient sur la patinoire parce que les joueurs ont eu le temps de prendre les bonnes décisions.

Quand il y a moins de pression sur les joueurs de l'autre équipe… il est plus difficile de sortir de là avec une victoire.

Il s'agit, somme toute, d'apprendre à commencer les matchs de la bonne façon à ce niveau-là. Et les hommes de Martin St-Louis n'auront pas à attendre bien longtemps avant de retrouver un test comme celui-là… parce que les Stars ont aussi un gros club sur papier.

Les joueurs du Canadien savent quel est le message. Mais ils doivent l'appliquer pour que ça fonctionne, aussi…

En rafale

– J'aime ça.

– À noter.

– C'est spécial.