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Martin St-Louis n'a pas peur d'utiliser « f*cking » pour motiver ses troupes
Michaël Petit
Martin St-Louis n'a pas peur d'utiliser « f*cking » pour motiver ses troupes

Pour être un bon entraîneur-chef dans la LNH, ça prend plusieurs qualités. Une des plus importantes, selon moi, demeure la communication. Si tu n'arrives pas à faire passer ton message, les chances que ça change pour le mieux sont plutôt minces.

Évidemment, tout ne tourne pas autour de la communication, mais c'est certainement très important. Et Martin St-Louis semble avoir compris cela.

On sait que devant les médias, il est sensiblement calme, poli et respectueux, mais dans le vestiaire, ça change. Sans dire qu'il manque de respect envers ses joueurs, parce qu'il semble être très respecté, il veut s'assurer de faire passer le bon message.

En regardant la série de la reconstruction sur Crave, on le voit utiliser à profusion le mot en F, pour faire valoir son point. Stu Cowan en a d'ailleurs fait un texte.

Comme Cowan l'a mentionné dans son article, ça rappelle un peu Bruce Boudreau, alors qu'il était entraîneur-chef des Capitals en 2011. Il a fait les manchettes à ce moment en disant 15 fois le mot en F en une seule minute, suite à une série de huit défaites des Capitals de Washington.

On a pu voir cette séquence dans la série de HBO sur la route vers la Classique hivernale. Voici d'ailleurs le speech de motivation de Boudreau, il y a déjà 14 ans de ça.

Cowan a aussi ajouté des exemples de MSL et bien qu'il utilise beaucoup le mot en F, je dois dire que c'est extrêmement motivant. Surtout pour des joueurs de hockey professionnels, qui ne seront pas offensés si leur coach utilise fréquemment ce mot.

« Il y avait des jours où je pensais que je n'allais jamais marquer un autre f*cking but dans cette ligue. Et en tant que coach, je suis très émotif parce que je suis réel et je n'ai f*cking pas peur d'être émotif. Et en tant que coach, des fois, cette f*cking ligue est difficile… » – Martin St-Louis

J'aurais pu continuer encore plus, mais vous pouvez aller lire l'article de Cowan pour avoir plus d'exemples. Finalement, suite à ce speech, le Tricolore a gagné par la marque de 7-5, pour mettre fin à une séquence de six défaites consécutives. Si ça fonctionne et que le message est clair, il peut utiliser autant de fois qu'il veut ce mot pour mettre de l'emphase sur son message.