Martin St-Louis : les joueurs des autres équipes sont intrigués par ses méthodes

Ça fait désormais plus d’un an que Martin St-Louis s’est amené à la barre du Canadien. Il l’a tout d’abord fait sur une base intérimaire à la fin de la dernière saison, mais l’été dernier, il a signé un contrat pour devenir l’entraîneur du club à temps plein.

Et même si sa fiche de 40-52-10 n’est pas reluisante, on s’entend qu’il faut la considérer dans son contexte. Depuis son arrivée, il est à la barre d’un club en reconstruction qui a échangé bon nombre de vétérans de qualité (Tyler Toffoli, Artturi Lehkonen, Ben Chiarot, etc.) et qui est décimé par les blessures.

Considérant que sa formation ressemble plus souvent qu’autrement à celle du Rocket de Laval, sa fiche devient bien plus impressionnante.

Visiblement, ses méthodes semblent fonctionner, et ça retient évidemment l’attention à Montréal. Ceci dit, ça attire aussi l’œil des joueurs des autres équipes, alors que selon Jake Allen et Joel Edmundson, leurs homologues au sein du circuit sont très intrigués par l’entraîneur du Tricolore.

C’est ce qu’on peut lire dans ce papier de Stu Cowan.

Même si le Canadien ne gagne pas par les temps qui courent, il n’en demeure pas moins que le club joue du gros hockey face à des puissances du circuit. Malgré tous les blessés, le CH  a livré toute une opposition aux puissants Hurricanes et aux puissants Rangers cette semaine.

Et comme le notent Allen et Edmundson, le bruit court dans la LNH. J’aime bien cette affirmation du gardien du CH, d’ailleurs :

Je me fais probablement plus poser de questions au sujet de St-Louis qu’au sujet de n’importe quel joueur de l’équipe. – Jake Allen

Les deux vétérans affirment que c’est probablement dû au fait que l’entraîneur n’est pas recyclé : il amène de nouvelles façons de faire, et considérant ce que ça donne sur la glace, les autres équipes y portent attention.

Ce n’est pas pour rien que Darren Dreger affirmait hier que l’attrait de jouer sous les ordres de St-Louis est bien réel pour les joueurs autonomes.

Tant Allen qu’Edmundson vantent le fait que St-Louis passe énormément de temps à communiquer avec tous ses joueurs pour s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde. Edmundson trouve qu’il ressemble un brin à Rod Brind’Amour (sous qui il a joué en Caroline) au niveau de ses façons de faire.

Clairement, donc, ce n’est pas qu’à Montréal que Martin St-Louis attire l’attention. Les joueurs qui évoluent un peu partout dans le circuit sont intrigués par ce qu’ils voient, et clairement, le CH semble en avoir un bon.

J’ai hâte de voir ce qu’il pourra faire avec un plus gros club.

PLUS DE NOUVELLES