Marc Bergevin voulait «cal*sser dehors» les francophones qui coulaient de l’information

Marc Bergevin, en parlant à Pierre LeBrun, a eu ce qu’il voulait : il peut passer son message aux proprios de la LNH quant à un éventuel retour dans la chaise de DG d’une équipe.

Mais le désavantage, pour lui et ses proches? Il est de retour dans l’actualité – et pas toujours pour les bonnes raisons.

Ce matin, sur les ondes de BPM Sports, Gilbert Delorme (un ancien du CH) était particulièrement fâché de voir que Bergevin a mis trois ans avant de parler… et que tout ça s’est fait en évitant les médias d’ici.

Mais il y a des histoires, par la force des choses, qui sortent aussi.

Toujours sur les ondes de BPM Sports, Martin Leclerc a parlé de la façon dont l’ancien DG de la Flanelle tentait d’avoir un contrôle absolu sur tout ce qui se passait dans son organisation.

Et après le narratif de «il ne veut pas parler aux médias francophones» des dernières heures, l’histoire du journaliste de Radio-Canada ne va pas aider Bergevin à s’acheter du capital de sympathie auprès des fans francophones du CH qui ne l’aiment pas.

Je dis ça parce que Leclerc, qui parle de Bergevin comme un gars qui était obsédé par le contrôle de l’information, rapporte que des joueurs francophones du CH se sont fait menacer de se faire «cal*sser dehors» du club par Bergevin s’ils étaient à la base d’un coulage d’information dans les médias.

C’était une rencontre que les francophones (pas les anglophones) avaient avec le DG avant le début d’une saison.

Pourquoi juste les francos? Est-ce que Bergevin sentait qu’ils étaient plus propices à parler dans les médias? Peut-être que c’était sa façon de voir les choses, en effet.

Est-ce que cela a contribué au fait que plusieurs Québécois, au cours des dernières années, ont choisi d’aller signer ailleurs qu’avec le Canadien? Forcément, on doit se poser la question.

Disons que ce n’est pas très flatteur, comme anecdote. Cela n’incitera pas plus Bergevin à parler aux médias d’ici – mais c’est correct puisque le mandat de Leclerc n’est pas de cacher ces histoires-là, mais bien de les sortir.

Et c’en est une très bonne.

Ajoutons à cela, comme Maxime Truman en a déjà parlé dans un épisode du podcast Stanley25, que des gens chez le CH ont déjà envisagé l’idée de fermer la version en français du site du Canadien. Parfois, le français, ça dérange.

En rafale

– Ben voyons donc.

– Martin St-Louis, le bon entraîneur pour le CH? Oui, dit Arpon Basu. [TSN 690]

– Sidney Crosby s’ouvre sur la saison des Penguins.

– Avec raison.

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