Depuis qu’Alexander Radulov et Carey Price ont signé de nouveaux contrats, le mot impôt est soudainement plus populaire que jamais. Plusieurs débats ont roulé à ce sujet… J’ai d’ailleurs compris qu’au final, le Canadien aurait dû donner plus de 750 000$ de plus à Radulov afin d’équivaloir au montant après impôt.
Selon Francis Vailles, qui a pondu un article à ce sujet sur le La Presse+, Radu empochera 3.67 millions de dollars dans ses poches (après impôt). S’il avait signé le même contrat avec le Canadien, il aurait touché environ 750 000$ de moins. Pour empocher le 3.67 millions de dollars à Montréal, Marc Bergevin aurait dû lui offrir 7.9 millions $ annuellement. Imaginez s’il avait fait cela, le monde aurait jappé en maudit.
Dans le cas de Carey Price, puisque sa demeure principale semble être le Québec, il en paie de l’impôt. Selon Jeffrey Steinberg, Price ne peut pas faire de l’évitement fiscal avec ses 10.5 millions de dollars. Je cite exactement les lignes de l’article de Vailles : les revenus versés aux joueurs pour les parties de hockey sont sous forme de salaires et ils sont donc imposables en presque totalité.
Mais…
Il omet que plusieurs moyens existent bel et bien pour contourner les impôts : étaler tes revenus pour en créer un fond de retraite ou avoir une compagnie incorporée et payer ensuite le joueur.
Price est payé en salaire, mais dans son prochain contrat, 70 des 85 millions sont donnés en bonis à la signature (montant fixe) et non en salaire.