Christian Dvorak est-il une (rare) mauvaise acquisition de Marc Bergevin?
Il est définitivement trop tôt pour juger. Oui, le centre connaît une mauvaise saison, mais ne le lançons pas en dessous de l’autobus immédiatement. Chez le Canadien, TOUT LE MONDE connaît une mauvaise saison, mise à part peut-être Jeff Petry Ben Chiarot, genre.
Mais pour revenir à Dvorak, il a cumulé 16 points en 34 matchs cette saison. C’est 0,47 point par match, ça… Celui qu’il devait remplacer dans la chaise du deuxième centre à Montréal, Jesperi Kotkaniemi, a environ le même point par match, mais après un début de saison difficile, le Finlandais a 16 points à ses 22 derniers matchs.
Autre comparaison : Phillip Danault a un plus d’un point aux deux matchs…
La question n’est pas de savoir s’il s’agit d’une mauvaise acquisition, mais plutôt : est-ce une acquisition précoce? Échange sous pression comme l’a mentionné Mathias Brunet.
Autopsie d’un échange sous pression https://t.co/c44NexyPSt
— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) February 2, 2022
MB a acquis Dvorak, car il venait de perdre KK aux mains des Hurricanes et avait eu un choix de premier tour, entre autres, en compensation. Il s’est donc dit qu’il devait faire quelque chose avec ce choix, sachant très bien qu’il allait en être un tardif de toute façon. Anyways, jamais il n’aurait pu penser que son équipe allait être aussi mauvaise après avoir atteint la finale de la Coupe Stanley l’année auparavant.
Pour répondre à ma deuxième question, oui, Bergevin a acquis Dvorak, car il ressentait peut-être trop de pression à bouger. Mais à sa défense, il devait bouger…
Aurait-il vraiment voulu commencer la saison avec Jake Evans comme deuxième centre? À date du 2 février, on peut se dire : « on ne peut pas être pire qu’on est présentement », mais rappelez-vous que le Tricolore était censé être dans la course aux séries éliminatoires en début de saison.
Tout ça pour dire que pour un joueur qui joue près de 18 minutes par match (seul un attaquant du CH obtient plus de temps de jeu et c’est Nick Suzuki), la contribution de Dvorak déçoit. Sous contrat pour encore trois autres saisons après celle-ci, soyons patients avec l’Américain. Qui sait, peut-être qu’il sera un excellent centre numéro deux l’an prochain?