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Louis de Ville Mercier n’a ni blonde ni enfants, mais il ne ressent aucune solitude grâce à la radio sportive

La plupart des gens qui écoutent ne serait-ce qu’un peu la radio sportive montréalaise connaissent Louis Grégoire.

Son nom ne vous dit rien à priori? Et si je vous parle de Louis de Ville Mercier, ça vous dit davantage quelque chose? C’est ce que je pensais…

Sophie Allard nous offre ce matin dans La Presse + un article sur Louis Grégoire. (Très) Intéressant… Même si article est basé sur une rencontre ayant eu lieu en mars dernier (il y a deux mois).

On y apprend que Louis est littéralement accro aux tribunes téléphoniques et ce, depuis 45 ans.

Il a 57 ans et il appelle à la radio depuis qu’il est un jeune enfant (12 ans). Il a fait plus de 6000 appels aux radios sportives. CKAC98,5 FM91,9 Sports… Il a appelé partout (où ça parle/parlait de sport, à Montréal).

Louis avoue être encore fébrile à chaque fois qu’on lui donne du temps d’antenne.

Ses sujets les plus réguliers : Le (mauvais) jeu de Plekanec, les hauts et les bas du Canadien, le manque de joueurs québécois dans l’uniforme bleu blanc rouge, etc.

Et il aime bien jaser de baseball, de football, de soccer, de tennis… Pourvu que ça parle de sport. Quoiqu’il n’aime pas vraiment qu’on lui parle de golf et de pêche!

Louis de Ville Mercier n’habite plus Ville Mercier. Il demeure dans un (minuscule) demi-sous sol à Châteaugay. Doit-on l’appeler Louis de Châteaugay désormais? Non! Son premier surnom continue de le suivre et c’est bien correct comme ça!

Il appelle encore en ondes avec un vieux téléphone à fil. Retraité de la fonction publique, il a plus de temps que jamais pour vivre sa passion.

Georges Laraque est même déjà aller chercher Louis chez lui (à trois reprises) pour l’amener en ondes.

Préparé… Articulé… Ayant une bonne mémoire… Louis a tout ce qu’il faut pour prendre l’antenne à l’occasion.

Ron Fournier est plus dur que les gars du 91,9 Sports. Il a déjà suspendu Louis pour trois semaines car il avait dépassé les bornes (respect).

Le cinéaste Philippe Frenette-Roy, qui n’en revient pas de la relation de Louis avec la radio (comme une drogue) prépare actuellement un documentaire sur sa vie bien spéciale. Louis! Louis! Louis!

Louis n’a ni femme ni enfants. C’est un choix, dit-il.

«J’ai eu quelques blondes, mais elles ne sont pas restées. Le sport prenait beaucoup trop de place dans ma vie, ça ne marchait pas. J’ai choisi le sport.»

Il fût une époque où il avait un 2e emploi, le soir et les fins de semaine : Placier pour le Canadien, les Expos et les Alouettes.

Souffre-t-il de solitude? Lorsqu’il est branché sur sa radio, non! Avec les auditeurs, il dit ne pas être seul.

Il y a 10 ans, Louis a eu un cancer. Il dit que le support des auditeurs et des animateurs l’a aidé à s’en sortir.

Pour Louis Grégoire, la radio sportive, c’est toute sa vie! Et il semble l’apprécier à fond, sa vie de sport et de radio!

Vous trouvez ça triste? Vous ne devriez pas! Probablement que le baromètre du bonheur de Louis est plus élevé que celui d’un bon nombre de personnes alentour de vous (pour qui vous ne vous souciez même pas).

Vous pouvez regarder un reportage vidéo sur Louis ICI ou encore s’abonner à son compte Twitter, si ça vous dit.




En rafale
– En regardant les Preds atteindre la finale de la Coupe Stanley, Marc Bergevin n’est pas seulement cassé parce qu’il voit P.K. Subban connaître du succès et être apprécié dans sa nouvelle équipe. Non! Il l’est aussi parce que présentement, les Predators n’ont aucun centre top6 clairement identifié comme tel. #CommeLeCH

– Quatre choses que doivent faire les Penguins ce soir, pour espérer éliminer les Sénateurs. Attention entre autres à Craig Anderson!

– On parle beaucoup de P.K. Subban… Mais il y a aussi un certain Yannick Weber en finale de la Coupe, à Nashville! #Hehe

– De la joie pure!

– Les Sea Dogs doivent absolument vaincre les Thunderbirds de Seattle, ce soir… Soit moins de 24 heures après été lavés 12 à 5 par les Otters d’Erie.

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