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Logan Mailloux a le pire différentiel de la LNH pour un défenseur cette saison
Charles-Alexis Brisebois
Logan Mailloux a le pire différentiel de la LNH pour un défenseur cette saison
Crédit: Getty Images

Dire que ça ne va pas bien sur la glace pour Logan Mailloux serait un euphémisme.

Le défenseur, qui s'est fait dire de se trouver un logement à Saint-Louis suite au camp d'entraînement, n'arrive pas du tout à prendre son envol en ce début de saison.

Et même si ça fait juste quatre matchs, on peut en parler. On ne peut évidemment pas dire qu'il sera pourri à jamais, mais on peut analyser ce qu'on voit quand même.

Depuis le début de la saison, lors de chaque match des Blues, les critiques envers Mailloux (qui n'a que deux tirs au but) sont nombreuses.

Hier encore, en marge contre Blackhawks, les fans des Blues se demandent à quel point Mailloux a pu être mauvais en 15 minutes passées sur la patinoire. Ses stats avancées sont plus qu'ordinaires, disons.

Disons que les gens ne sont pas contents, en ce moment, de voir qu'il a été échangé contre Zachary Bolduc. Et quand je dis les gens, je veux dire… les gens de Saint-Louis.

Alors que les Blues ont accordé huit buts (oui, oui) aux Hawks, Mailloux a maintenu un différentiel de moins-4. Et ceux qui regardent ses matchs voient qu'il est croche, sur la glace.

Le Snake (qui voit Mailloux être renvoyé dans la LAH d'ici quelques mois) avait raison, jusqu'à présent.

Dans les faits, en quatre matchs cette saison, l'Ontarien a présentement un différentiel de moins-7. Seuls deux joueurs de la LNH (Nikita Kucherov en quatre rencontres et Sam Bennett en cinq matchs) font pire. Ce sont deux attaquants.

Ceci dit, même si ça part croche, je suis d'accord avec ce que Grant McCagg a dit dans les derniers jours : ce n'est absolument pas fini pour lui et sa carrière ne fait que commencer.

Il a du temps pour s'améliorer.

Développer un défenseur, c'est long. Il n'était pas écrit dans le ciel qu'Alexander Romanov allait devenir si bon à Long Island. Il était difficile de dire, avec certitude, que Mikhail Sergachev allait devenir si bon après ses quatre matchs difficiles à Montréal.

On s'entend que Sergachev avait seulement 18 ans, mais on comprend ce que je veux dire : un défenseur a besoin de temps pour devenir la meilleure version de lui-même.

Il est possible que les Blues ne voient jamais le défenseur qu'ils s'imaginaient quand Mailloux est arrivé (il devra nettoyer son jeu dans sa zone pour réussir à s'améliorer), mais on verra en temps et lieu.

Cependant, une chose est sûre : personne à Montréal ne regrette la transaction, en ce moment.