Les Devils du New Jersey n’ont pas la même saison que l’an passé. L’un des problèmes du club se trouve devant le filet.
La direction tente vraisemblablement d’aller chercher un bon gardien et les rumeurs de cerbère au New Jersey sont assez nombreuses. Ça se comprend assez bien, on va se le dire.
Au classement, cela donne donc ceci. Le club est présentement hors des séries et il peut y accéder… mais ce ne sera pas facile avec toute la compétition pour les derniers postes de la danse du printemps.
Mais il y a un autre aspect à surveiller : l’avantage numérique du club. En 2024, donc depuis le jour de l’an, les Devils sont au dernier rang de la LNH avec un formidable et impressionnant taux de 7.8 %.
Imaginez à quel point on demanderait la tête d’Alex Burrows, si c’était le cas à Montréal… Ce n’est cependant pas le cas puisque depuis le 1er janvier, le CH est à 21.5 %, ce qui est à peu près trois fois mieux que les Devils.
Mais bon. Tout ça pour dire que Lindy Ruff est en mode solutions présentement et il cherche à éliminer les éléments qui ne fonctionnent pas autour de son avantage numérique.
Il y en a cependant un qui est hors de son contrôle : la couverture médiatique de son club.
J’imagine que vous avez demandé à chaque joueur [en lien avec l’avantage numérique du club]. Maintenant, ils le ressentent et vous [les journalistes] créez de la pression excessive. – Lindy Ruff
Je ne sais pas ce qui fait le plus rire.
L'idée qu'un entraîneur de la LNH, sans rire, blâme les journalistes pour les difficultés de son équipe en avantage numérique.
Ou le fait que ça arrive chez les Devils, l'une des équipes les moins suivies sur le plan médiatique. https://t.co/brmaaJAkuK
— Simon-Olivier Lorange (@SO_Lorange) February 23, 2024
Évidemment, répondre aux questions des journalistes, ça fait partie des tâches des joueurs. Ces derniers vont assurément se faire poser des questions sur les enjeux d’actualité du club.
Et là-bas, le power play est d’actualité. C’est normal que ça en jase.
Comme le souligne Simon-Olivier Lorange, il est ironique de constater qu’un entraîneur qui évolue dans un des plus petits marchés médiatiques pense de la sorte. Une chance qu’il n’a pas le poste de Martin St-Louis ou de Sheldon Keefe, lui…
Ça me donne (encore plus) l’impression que Ruff n’a pas les deux mains sur le volant, actuellement.