« L'été des offres hostiles » n'est pas aussi amusant que prévu
Crédit: EDMONTON, CANADA - JUNE 04: Leon Draisaitl #29 celebrates with Evan Bouchard #2 and Ryan Nugent-Hopkins #93 of the Edmonton Oilers after scoring during the first overtime period against the Florida Panthers in Game One of the 2025 Stanley Cup Final at Rogers Place on June 04, 2025 in Edmonton, Alberta, Canada. (Photo by Steph Chambers/Getty Images)

Plusieurs dirigeants de la LNH pensaient que l'été 2025 allait être important pour les offres hostiles. Après tout, le plafond salarial a monté considérablement dans la dernière semaine.

Mais au moment d'écrire ces quelques lignes, rien ne s'est passé.

Qu'est-ce qui fait en sorte que pour le moment, aucune offre hostile n'a été signée par un joueur hostile et que les attentes n'ont pas été remplies à ce sujet en ce 7 juillet au matin?

1. Nous sommes seulement le 7 juillet. L'an passé, les Blues ont attendu un brin.

2. Ce n'est pas parce qu'aucune offre n'a été signée qu'aucune offre n'a été déposée. Peut-être que ça s'est jasé, mais qu'aucun joueur n'a pris la chance de poser encre sur papier.

3. Le fait de donner un choix 2026 non-protégé fait peur à bien des équipes. Ce sera une bonne cuvée.

4. Il y a encore bien des équipes qui ont du lousse sur la masse salariale. Pour réussir une offre hostile, il faut tendre un piège à un club – comme les Blues avec les Oilers en 2024.

Mais il n'en demeure pas moins que les équipes sont prudentes et ont appris des Oilers de 2024. Parmi ces clubs-là qui ont appris, on trouve notamment les Oilers de 2025.

Ils ont signé rapidement Evan Bouchard pour éviter une offre hostile des Hurricanes.

Mais avec le temps qui passe (et les joueurs qui signent), les candidats deviennent moins nombreux. Les joueurs qui sont encore admissibles à l'arbitrage ne peuvent plus recevoir une offre hostile (comme Bowen Byram, par exemple), ce qui change la donne.

Voici les joueurs qui pourraient aller en arbitrage, justement.

Tous les agents libres avec restriction ne sont pas admissibles à une offre hostile (Sportsnet a un papier sur le sujet) et plus le temps passe, plus il y a des joueurs et des clubs se sortent d'une position où une offre hostile est possible.

Mais ceux qui sont dans une position d'en déposer / signer une ont avantage à laisser le temps passer. Le dossier n'est pas fini pour autant, donc…

en rafale

– Jared Davidson a 23 ans.

– Ouch.

– Quatre ans déjà…

– Logique.