Les Québécois veulent voir Gerard Gallant à la barre du Canadien

À Montréal, les médias francophones sont importants autour du Canadien de Montréal. La majorité des partisans parle français et veut voir des gars du Québec suer chaque soir dans l'uniforme du Tricolore.

Les attentes envers un entraîneur sont encore plus importantes : selon une bonne majorité de fans, il DOIT parler français. Pas de demi-mesure ou de nuance.

Chercher l'exception à la règle a toujours été une « activité » qui a été entretenue chez les Montréalais. Mike Babcock, considéré comme le coach du siècle lors de son embauche par les Leafs, aurait-il été accepté? Kirk Muller, anglophone qui a le logo du CH tatoué sur le coeur, qui a gagné la Coupe Stanley, qui a été capitaine et qui pourrait apprendre le français, est-il une exception?

Il n'y a pas de ligne claire – sauf pour Randy Conneyworth.

Voilà donc que, sans le vouloir, TVA Sports a trouvé une autre exception. En effectuant un sondage auprès des partisans sur l'identité du prochain entraîneur-chef idéal pour le CH, c'est le nom de Gerard Gallant qui est arrivé au sommet de la liste.

Oui, il existe donc visiblement une manière d'engager un entraîneur unilingue à Montréal.

Vers 17h 45, 4277 personnes avaient répondu à la question posée par TVA Sports. De ce nombre, pas moins de 1298 d'entre eux avaient offert un vote de confiance à celui qui a récemment perdu son travail à Vegas, qui veut se retrouver un emploi et qui est fréquemment aperçu dans les rues de Montréal.

Au deuxième rang, on retrouve Bob Hartley, qui est présentement entraîneur du côté de la Russie. Gallant, qui a déjà travaillé à Montréal, détient tout de même un bon 500 voix d'avance sur son « adversaire » dans la course.

Des noms comme Dominique Ducharme, Patrick Roy, Joël Bouchard, Benoît Groulx et Pascal Vincent circulent aussi.

Les résultats de ce sondage ont de quoi étonner. On sait que Gallant est un homme apprécié à Montréal, mais au point d'avoir un appui considérable au sein d'un bassin de plus de 4000 personnes?

Je n'aurais pas gagé ma chemise là-dessus, disons.