Les séries éliminatoires battent leur plein et le pinacle du hockey éveille bon nombre de soirées actuellement. Telle est la frénésie de la ligue, animée par des passionnés aux quatre coins du continent.
Du côté des Canadiens, l’élimination au premier tour n’a pas assombri une saison de progression et pleine de promesses. Et s’il est encore trop tôt pour dire si les supporters des Maple Leafs devront vaquer à d’autres occupations comme sur Wildz Ontario dans les prochains jours, les saisons de ces deux franchises de l’Est canadien sont des réussites desquelles ne peuvent pas se targuer toutes les autres équipes de la ligue. Parmi certaines d’entre elles, la déception a rodé chez les fans, comme les observateurs…

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La superstition pour les Rangers ?
Libre à chacun de réfléchir à une potentielle malédiction autour du Trophée des Présidents et qu’importe : la saison des Rangers, au-delà des précédentes séries éliminatoires, n’a rien à voir avec quelconque sort…
Devenue la quatrième franchise à glaner le Trophée des Présidents et à ne pas se qualifier pour les séries l’année suivante, l’organisation de New York a payé sa gestion en dehors de la glace, avant-même le début de la saison. La tentative d’échange autour du capitaine Jacob Trouba a été dévastatrice et au gré de la saison régulière, l’équipe n’a finalement jamais réussi à performer. Prétendants évidents à la Coupe Stanley pour bon nombre de spécialistes, les New York Rangers n’auront jamais pesé dans la balance.
Les Bruins quittent leur costume
Ne pas imaginer les Bruins en séries éliminatoires est, depuis plusieurs années, une hérésie. Gloire à ceux qui l’auront anticipé pour cette saison ! Depuis le monumental refoulement de 2023 face aux Panthers, les Bruins ne sont plus les mêmes. La saison banale de la saison passée s’était une fois de plus terminée face aux Panthers, mais lors de ce nouvel exercice, la déception fut encore plus importante. Les Bruins n’ont pas atteint les places qualificatives pour la post-saison. Ni plus ni moins.
Il ne s’agissait pourtant pas là d’un nouveau cycle ou du moins, pas à la taille de celui qui s’annonce au sein de l’une des franchises historiques de la LNH. Le départ de Brad Marchand durant la saison a définitivement acté un changement d’ère et bien inspiré celui qui dira cette fois-ci, quand les Boston Bruins retrouveront les séries éliminatoires.
Elias Petterson : le numéro un des déceptions
Le Suédois reste un immense joueur de hockey mais tous les spécialistes s’accorderont pour rappeler qu’il fut, à titre individuel, a plus grande déception de la saison. Loin du coup à l’Ouest, les Canucks ne sont pas en reste sur ce principe mais c’est surtout leur attaquant qui a attiré le plus grand nombre de questionnements. Comment un joueur enchaînant les totaux de plus de 60 points par saison a-t-il pu stagner à 45 points, dont seulement 15 buts ?
Plus que les surprenantes lacunes statistiques de l’ancien vainqueur du trophée Calder, c’est son implication, alliée à son contrat XXL, qui ont fini par faire d’EP40 une grande déception. Avec un contrat de huit ans signé, le Scandinave ne peut être échangé et lui, comme le groupe d’entraîneurs de Vancouver, devront trouver la solution afin qu’il retrouve ses standards.
La classique hivernale
Plaire à tout le monde n’est jamais l’objectif tant il n’est clairement pas possible de le faire. La LNH a pourtant subi quelques déconvenues autour de son événement phare tenu le 1er janvier 2025. Le choix du spectacle musical n’était peut-être pas le meilleur et le manque d’adversité sur la glace n’auront jamais fait entrer cette Winter Classic dans la mémorabilité.