Les joueurs du Canadien se sont parlés dans le blanc des yeux avant de gagner le match d'hier
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Les Canadiens de Montréal n'étaient pas au mieux d'eux-mêmes depuis une dizaine de jours. Le club traversait une mauvaise séquence, incapable d'enchaîner les matchs convaincants, et plusieurs prestations brouillonnes commençaient à peser lourd sur le moral.

Mais hier soir, face aux Maple Leafs, le Tricolore a rappelé qu'il était capable de se regrouper quand la situation l'exige vraiment. Cette victoire-là n'est pas sortie de nulle part. Elle a pris racine dans une rencontre d'équipe franche et nécessaire, tenue la veille du match comme mentionné dans l'article du journaliste Alexis Bélanger-Champagne du RDS.ca.

Ce genre de réunion n'est jamais agréable. Les joueurs le savent. On y expose les manquements, on pointe ce qui ne fonctionne plus, et on secoue l'ensemble du vestiaire. Mais c'est précisément ce que le Canadien devait faire. La direction et les leaders ont exigé davantage : plus d'engagements, plus de communication, plus de constance. Pas de détour. Pas d'excuse.

C'est d'ailleurs Mike Matheson qui l'a résumé le plus clairement. Ce dernier a confirmé l'importance de cette discussion interne :

« Nous avons eu une rencontre qui n'était pas amusante, mais parfois ça prend quelque chose comme ça pour changer les choses. » – Mike Matheson

Et les choses ont vraiment changé. Montréal a affronté Toronto avec une énergie qu'on n'avait plus vue depuis un moment. L'échec avant était soutenu, les relances étaient plus nettes et l'équipe travaillait en bloc. Le CH a joué simple, mais il a joué juste. Ce n'était pas flamboyant, mais c'était efficace et responsable.

Chaque trio semblait animé par la même mission : étouffer les Leafs en réduisant leur temps et leur espace. Les défenseurs ont mieux géré la zone neutre, les avants ont forcé des revirements, et la transition s'est mieux exécutée. Surtout, la structure défensive était mieux exécutée par tous les joueurs présents sur la patinoire, ce qui avait causé énormément de problèmes lors des derniers matchs.

Cette victoire n'efface pas la mauvaise séquence, mais elle pourrait marquer un point de bascule important. Souvent, dans une saison, il y a un moment où un groupe se recentre et redéfinit ses standards. Pour le Canadien, cette fameuse réunion pourrait bien être ce moment-là.

La suite dépendra de sa capacité à reproduire ce niveau d'engagement. Le calendrier ne pardonnera pas, mais si le CH maintient cette cohésion et cette intensité, on parlera peut-être de cette rencontre – pas celle face aux Leafs, mais celle tenue dans le vestiaire – comme du vrai début du redressement.

en rafale

Pas le début de match souhaité pour la Victoire de Montréal.

Beau jeu de passes en avantage numérique pour les Sabres de Buffalo.

Andrei Svechnikov atteint aujourd'hui le plateau des 500 matchs dans la LNH.

– Daniel Brière reçoit un doctorat honorifique de l'UQO.

– Alexander Romanov doit subir une opération à l'épaule et sera absent de 5 à 6 mois.